Un moment de solitude , ou pas .. | Pv; Zéphyr .

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Je marchais tranquillement dans les couloirs du cinquième étage, je n'avais rien à faire & je commençais à m'ennuyer sérieusement . J'avais besoin d'être seule quand même, les Serpentard m'énervaient de plus en plus & je ne supportais plus d'être avec quelqu'un d'une autre maison à cause du regard des autres . D'habitude , je m'en fiche complètement mais qu'on me regarde commence à être pesant . Je suis connue pour être une Serpentard anti-Serpentard . En plus, personne ne me comprend . A part peut-être ma petite Kitty . Mais bon, j'essaie de rester optimiste . Peut-être qu'on m'acceptera comme je suis , un jour . Je suis déterminée après tout & je ne baisse pas les bras .

Alors que mes pas me menait à la salle de bain des préfets , je réfléchissais à tout ça . J'avais envie d'évasion, j'avais envie qu'on me comprenne un peu . J'avais l'impression d'être une intrue, une intrue à Poudlard , une intrue dans ma famille . & malgré toutes ces impressions, je fais tout pour que personne ne remarque ma faiblesse . Surtout pas les élèves de Poudlard, ni ma famille .
Arrivée devant cette grande porte, je la pousse délicatement . Je sais qu'il n'y a jamais personne ici, à part les fantômes mais ce ne sont pas eux qui me dérangeront . Je rentre dans la grande pièce & m'installa sur le sol, adossée à un mur . Je pose ma tête contre ce mur , j'essaie de m'évader . Mais mon temps de répit ne dura pas longtemps, car j'entendit la porte de la salle s'ouvrir .

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Le week-end était arrivé et j'avais à peine eu le temps de m'en rendre compte. La semaine en elle-même était passée à une telle vitesse que je n'avais pas vu le temps passé. Aussi, je fus surpris lorsque, au dernier cours du vendredi, on m'apprit qu c'était enfin le week-end. Comment avais-je pu l'oublier ? Moi qui d'habitude est à l'affut de la moindre heure de congé ? Mon dernier cours eu lieu avec le professeur Flitwick. C'était un très bon prof. Il avait beau être de petite taille, celle-ci n'avait rien avoir avec son savoir. Au début, j'avais dans l'esprit de retourner directement à la salle commune histoire de me préparer avant le festin, mais je n'avais aucunement l'envie d'être dérangé. J'avais besoin de calme. Le cours de Flitwick avait tourner en catastrophe. Pendant que nous essayons de rendre nos voisin muet d'un tour de baguette magique. Un des élève avait réussi à rendre notre professeur des sortilège muet. Imaginez ensuite, le rire général et il était incapable de dire ce qu'il fallait faire pour inverser le sort. C'était la première fois que je voyais celui-ci s'énerver autant et également qu'on riait autant à son cours. L'ambiance était plutôt sérieuse d'habitude. Finalement, il était descendu de haut de ses livres afin d'écrire ce qu'il fallait faire sur une feuille, mais personne ne su executer le sort et il sortit de la classe avant le cours. Il était furax et nous menaça du doigt. Ce qui provoqua un nouveau fou rire général.

Bref il me fallait me détendre. Je pensai immédiatement à la salle de bain des préfets, elle était toujours vide. Il me fallait néanmoins monter deux étages. Et la fénéantise me gagnait, en effet, il était beaucoup plus simple de descendre les marches menant à ma salle commune que de les monter. Ensuite, le vendredi en fin d'après-midi, après les cours, j'étais toujours en proie à l'endormissement. Je pris néanmoins mon courage à deux mains et entrepris de monter toutes ses marches. Pour éviter d'être interpeller par l'un des élèves de cette école pour dieu sait quelles raisons, je montai ces marches quatre à quatre pour faire croire que j'étais presser. Alors qu'en réalite, j'avais tout mon temps.

Arrivé au cinquième étage, je marchai dans le couloir à la recherche de la porte permettant l'accès à cette salle. Après une trentaine de secondes, j'arrivai devant cet énorme porte en bois. Je l'ouvris et regardai à l'intérieur. Le bain était magnifique et je rêvais d'un jour pouvoir en prendre un, seulement ce n'était pas réellement le moment étant donné que, assise contre le mur se trouvait une fille, une fille que j'avais déjà rencontrée quelques fois auparavant, mais que malgrés tout, je connaissais à peine. Cette rencontre remontait à la rentrée. Je cherchais désespérément un compartiment vide lorsque je l'aperçu seule à l'intérieur de l'un d'eux. Je me joignis à elle. Elle était particulièrement jolie et la première fois que je la regardai dans les yeux, j'eus une sorte de "flash".
Cette fille était là, elle avait l'air triste, désemparée. Il ne savait pas réellement que dire, il sortit finalement un timide " Salut " de sa bouche et lui sourrit. Je restai debout à la regardée, je ne savais pas très bien que faire, surtout que je m'attendais à être seul...

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Il entra, oui lui . Cet homme que je connais à peine . Je sais qu'il s'appelle Zéphyr, joli prénom non ? On a parlé , un peu . Il s'est installé dans mon compartiment quand on allait à Poudlard, c'était il y a quelques semaines . Depuis, j'ai eu comme un coup de foudre . Il est magnifique, envoutant . N'allons pas dire que je l'aime , mais je suis affolement attirée par lui . Pourtant, je ne l'ai dis à personne & je ne lui dirai jamais . J'ai beaucoup trop de fierté . Surtout qu'il est beaucoup trop different de moi . Il a le don de m'agacé , il agit comme une personne que je pourrai haïr, comme un Serpentard . Pourtant, c'est tout le contraire, je suis attirée par cet homme . Attirée comme je n'ai jamais été attirée . Je n'ai jamais ressenti une chose pareil , jamais .

Quand il entra dans la pièce, un long silence s'installa . Il était gêné ? Je ne comprenais pas pourquoi . Je sentis une brise de vent, je posa alors mes mains sur mes bras . Depuis quand il y avait des fenêtres ouvertes ici ? Je savais qu'il y faisait frais mais quand même ! Il me salua, timidement . Je fis un léger sourire, un sourire en coin . Il m'avait reconnu dans cette ombre ? Tant mieux, je l'ai marqué pour qu'il me reconnaisse . Toujours assise, je me lève pour m'avancer vers lui .

_ Bonjour !

C'était marquant, de me retrouver ici, avec lui . Moi qui pensais rester seule pendant un moment, je sentais que c'était trop tard . & puis, je n'allais pas partir parce que Monsieur Zéphyr était là . Je n'étais pas du tout comme ça . Je m'arrête à quelques centimètres de lui . Je sens que je me suis déjà trop rapprochée . Pourtant, je n'ai pas l'impression que ça le dérange . Il ne recule pas & n'avance pas non plus .

_ Comment tu vas ?

Soyons polis , même s'il n'est pas dans la même maison que moi & qu'il agit comme un Serpentard . Après tout, il me plait bien ce jeune homme . Je lui souris, assez timidement .

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Je ne sais pour quoi elle prit mon silence, mais c'était juste de la suprise. Je ne m'attendais certainement pas à voir quelqu'un et encore moi elle. Du silence s'en suffit une brise fraîche, très fraîche, comment cela se faisait-il ? Aucune fenêtre n'était ouverte... Je ne comprenais pas. Etait-ce l'effet qu'elle pouvait me faire ? Un vent glacé ? Non je ne pensais pas vraiment que cela aurait pu avoir un rapport avec ce que j'éprouvais pour elle. Le coup de foudre. Jusqu'à ce que ça m'arrive, je n'y croyais pas une seule seconde. Ce n'était rien d'autre que de ses sornettes qu'on retrouvait dans les bouquins à l'eau de rose. Et pourtant, ça m'était arrivé, à moi. Aussi invraissemblable que cela puisse paraître.
Elle se leva et s'avança vers moi. Lorsqu'elle s'arrêta, elle était tellement prêt que je pouvais sentir son odeur sans difficulté. Elle sentait très bon, mais j'aurais été incapable de dire le composition du parfum. Aux apparences, Kimberley ressemblait réellement à une serpentard. Elle avait de long cheveux ondulé d'un brun sombre et les yeux assortit à ses cheveux. Je me méfiais assez des serpentard ces derniers temps. Depuis le retour de Voldemort, je ne leur faisait plus confiance, bien que son retour soit remis en doute, je préférais être prudent. Mais elle n'avait des serpentard que l'apparence, enfin d'après ce qu'on disait. Les rares moments où je lui avait parlé, je n'avais pas vraiment eu le temps de m'en rendre compte. Elle dégageait quelque chose de suprenant qui avait le don de m'envouter. Mais ça, elle ne le serait jamais. Il était absolument hors de question que je lui dise quoi que se soit. Surtout que pour l'instant, j'étais au stade où elle m'attirais physiquement sans plus. Néanmoins l'attraction était déjà forte et je n'osais imaginer quand je la connaîtrai plus amplement. Je n'avais jamais révélé cette attirance que j'avais pour elle à qui que ce soit. Même pas à Thomas qui était de loin mon meilleur ami. Et je ne comptais pas le dire de si tôt par peur qu'on me trahisse et puis, je n'arriverai jamais à l'admettre. Mon ego en prendrais un coup...

Un bonjour assez dur sortit de sa bouche, en comparaison au mien, elle paraissait plus à l'aise que moi dans cet endroit, seule avec moi. Il fut suivit de prêt par un comment vas-tu, plutôt poli qu'autre chose. Son sourire illuma la pièce bien qu'elle soit particulièrement sombre. Je m'arracha à son contemplation afin de pouvoir chercher un moyen d'y voir plus clair, mais je ne trouvai rien. Et contrairement à l'endroit où avait l'habitude de vivre les moldus, il ne suffisait pas d'appuyer sur un interrupteur pour avoir de la lumière. Je decidai donc de lui répondre.

Je sourris, d'un de mes sourire en coin que certaines aiment beaucoup. J'ignore pourquoi d'ailleurs... J'avais une vois beaucoup plus assurée que celle avec laquelle j'avais pu la saluée. J'en étais moi-même rassuré. Ce n'était réellement pas dans ma nature d'être timide. Même si je me méfiais des gens, ce n'étais pas pour autant que je gardais ma langue dans ma poche. Ce n'était d'ailleurs pas dans mes habitude de retenir ce que je pensais. Sincèrement, généralement, ça sortais tout seul et parfois même je le regrettais.

Après tout, pourquoi lui manquer de politesse ? De toute façon, elle l'avait été avec moi et je ne voyais pas pourquoi je devrais me montrer impoli. Pour éviter de la fixer trop longtemps, j'essayais de regarder ailleurs. Ainsi, je portai mon attention sur la pièce dans laquelle je me trouvais. Et cherchai par la même occasion quelque chose permettant d'egaier un peu celle-ci en la rendant plus claire par exemple. Il y avait une torche sur l'un des mur, je sortis ma baguette et l'alluma. Directement, j'eus une impression de chaleur.

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Je ne disais rien, le silence qui c'était installé n'était pas pensant, ce qui était rare . Nous deux étions gênés, ça se voyait . Pourtant, il n'y avait pas de quoi . A part peut-être l'attirance que j'avais pour lui, ceci me rendait quelques peu timide . J'avais peur de lui avoué, j'avais peur d'en faire beaucoup trop . Peut-être que je ne lui plaisais pas après tout . Ce n'est pas parce que cet idiot de Thomas me court après que je suis un canon . D'un côté, je suis bien simple physiquement . Petite, mince, sombre ; voilà les trois adjectifs qui me correspondes le mieux . Je n'ai rien d'extraordinaire, pas de poitrine aventageuse , ni de longue chevelure d'orée . Je suis simple, normal . & bien sûr, ce n'est que mon physique . Psychologiquement, je suis tout le contraire . Je me détache des autres par mon sens de l'humour & ma sociabilité . Mais en ce moment, ce n'était pas mon état d'esprit . J'avais envie d'être seule, j'avais envie que personne ne me dérange .

Pourtant, il était entré . Lui, avec sa grande carrure, ses cheveux chatains clairs - blonds . Ses magnifiques yeux dans lesquels j'ai envie de me plonger . & même si j'avais envie d'être seule, sa pésence ne me gênait pas . Au contraire, malgré que je ne le connaisse que très peu, c'était la seule personne qui pouvait me déranger dans ce moment de solitude sans que je m'enerve .

Maintenant à quelques centimètres de lui, il répond à mon comment tu vas . Il dit qu'il s'attendait à être seul . Les grands esprits se rencontrent ! Je souris & lève la tête vers lui, il me regardait . Je fixe alors ses yeux, sans chercher à rester plongée dans ceux-ci . Il me demande à son tour comment je vais . & dirige ses yeux dans la pièce . Je baisse alors la tête , je suis peut-être aller trop loin .

_ Je vais bien, merci . Je pensais aussi être seule . D'habitude, il n'y a personne qui vient ici . Mais tu ne me dérange pas non plus .

Je relève la tête vers lui & lui sourit . Il vient d'allumer une torche grâce à sa baguette . Il est vrai qu'il faisait assez sombre . En quelques secondes, la pièce est illuminé & je vois enfin se dessiner les traits du visage de Zéphyr .

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La torche était allumée et illuminait toute la pièce. Maintenant, on pouvait clairement ditingué tous les produits présents dans cette salle de bain. Il y en avait des tonnes. Et même sans avoir tester, j'étais sur et certain que lorsqu'il n'y en avait plus, il y en avait encore. Tout était si magnifique à Poudlard que ça ne pouvait-être autrement. On pouvait également distingué les murs de pierres anciennes. C'était sans doute ça d'ailleurs qui faisait le charme de ce château, son âge. Le bain n'était pas celui qu'on pouvait voir chez les moldus. Chez les moldus, une seule personne à la fois pouvais s'y tenir. Ici, j'étais sur et certains qu'on aurait pu facilement s'y tenir à cinq ou six. Mon observation ne dura que quelques instants, je reportai mon attention sur Kimberley qui, sans raison apparente avait baissé la tête. Je ne comprenais pas pourquoi d'ailleurs. Je pouvais à présent distingué clairement son visage. Ses yeux... Je prenais soin de ne pas la regarder dans les yeux sachant que c'était ainsi que mon attirance était la plus grande. Elle répondit à ma question. Leva la tête et sourrit, l'endroit avait beau être magnifique et presque paradisiaque, j'entends là pour prendre un bain, le sourire de la jeune femme la rendaient encore plus belle qu'elle ne l'était déjà, encore plus charmante. Je lui rendit son sourire. Le silence s'intalla denouveau. Ni l'un ni l'autre ne devait savoir quoi dire. Pour ma part en tout cas, c'était exactement ça. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne la connaissais pas et je ne savais pas non plus quels sujets l'interessait. Je me contenta donc de rester silencieux et d'attendre qu'elle dise quelque chose. Mais très rapidement, le silence devint pesant, presque gênant. Je me decidai donc à lui poser une question, anodine certe, mais qui permetterai au moins de briser la glace.

Je sourris à nouveau, en espérant que ça egayerai quelque peu l'ambiance. J'avais eu envie d'être seul mais à présent qu'elle était là, la donne avait changée. Si elle partait, je ne dis pas que je lui aurais courru après, mais simplement sa présence m'était agréable. Je ne l'aurais certainement pas chassée et il était hors de question que je m'écrase devant une fille en prenant mes jambes à mon coup. J'attendis sa réponse sans trop d'impatience, ce n'était pas une réponse cruciale. Si elle ne répondait pas, je n'allais pas mourir !

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Le silence s'était installé encore une fois . Comme je l'ai dis & le répète encore, nous étions tout les deux gênés . Après tout, il était rare qu'on soit seul dans une même pièce, il était même rare qu'on se parle . A part cette fois où il est venu dans mon compartiment dans le train & les quelques fois où nous nous étions échangés des pics. D'un côté, si on avait fais ça c'était parce qu'il y avait nos caramades avec nous, de vrais gamins, je l'avoue . Mais je n'avais pas envie qu'on remarque que j'étais complètement tombée sous son charme . Moi, tombée dans les bras d'un garçon ? Et d'un Hufflepuff en plus de ça ! Non, ce n'était pas possible . Alors je préférais faire la " forte " devant les autres . & on peut dire que lui fait pareil . & puis, ça a le don de m'amuser .
Le silence devenait assez pesant, il s'était encore installé mais pour trop longtemps . Je chechais quelques chose à dire, esperant qu'il prenne la parole avant moi . Je ne savais pas quel sujet de conversation proposer . Il était tellement mystérieux pour moi, que je ne savais pas qu'est-ce qui pourrait l'interesser . Je le vois sourire, un magnifique sourire . & il vient de parler, enfin !

_ Ma semaine ?

Drôle de question, je dois avouer . Mais après tout, ça change du silence . Je réfléchis un instant .. Ma semaine a été tout à fais normal , malheureusement . D'un côté, il était rare pour moi de passer une semaine riche en émotion .

_ Bah, elle s'est bien passée . J'attendais le week-end sans trop d'impatience, être enfermer ici ne me fait jamais sauter de joie .

& oui, que je sois ici ou chez moi, je n'avais pas envie d'y être . J'avais l'impression d'être détester où que je sois . Quand ma famille me reproche de ne pas aimer la magie noire & quand les élèves de ma maison me reproche de ne pas aimer notre maison, sans oublier les autres maisons qui se méfie de moi . Mais bon, je ne peux rien y faire . Je ne vais pas devenir méchante parce que personne ne m'apprécit comme je suis . Qu'ils m'acceptent ! & donc, pour moi, être à Poudlard était une corvée, bien que j'aimais étudier la magie mais je n'avais aucune vie sociale & ça devenait de plus en plus dur .

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Sa réponse ne tarda pas. Aussi, m'avoua-t-elle que Poudlard n'était pas réellement sa tasse de thé, ou du moins, qu'elle n'aimait pas y être enfermée. J'avoue que, moi non plus, la perpective d'être enfermé vingt quatre heures sur vingt quatre ne m'enchantait pas plus que ça non plus. Ca n'avait rien de drôle. Mais à force, on s'y habituait ! J'aimais beaucoup Poudlard et ses environs. Surtout parce que, chez moi, je n'avais pas l'habitude de la vie sorcière. Mon père était moldu, par conséquent, ma mère c'était habituée à ne pas faire de la magie en sa présence jusqu'au jour où je fus envoyer dans cet école. Néanmoin, depuis, aucune habitude n'a changé à la maison et nous vivont toujours comme de parfait moldu, ce qui me dérange un peu à vrai dire... Avec le magie, tout était plus simple. La corvée de nettoyage, par exemple, était réglée en un tour de baguette magique. Tandis que, sans ça, il fallait frotter pendant une demie heure avant d'être sur que tout était proche et pour peu que mon père avait été faire un tout dans le jardin et avait ses bottines pleine de terre, il fallait tout recommencer. Je préférais donc, de loin, la vie à Poudlard.

─ Ca ne me fait pas sauté de joie non plus, mais c'est toujours mieux que chez moi. Et puis, au moins ici, j'ai des gens à qui parler, à qui jouer des tours, avec qui m'amuser et je peux utiliser la magie en toute liberté.

Mon sourire fut plus rapide qu'à l'ordinaire. ce fut toujours le même sourire en coin, sauf qu'il dura à peu prêt une seconde. Le fait de me confier ne m'enchantait guère et je venais de le faire. Je fuais également son regard, je ne le sentais pas. Je n'aurai peut-être pas du dire une chose pareille. Je decidai donc d'enchaîner avec autre chose. Seulement, je ne savais pas vers quoi orienter la discution... Je savais déjà que c'était une fausse Serpentard, inutile donc de lui rappeler tout ce que cela entraînait. Les animaux de compagnie ? Pourquoi pas, après tout, c'était un sujet de conversation inoffensif.

─ Au fait... Euuh... Nan rien.

Tout d'un coup, ce sujet de conversation me parut ridicule et je me ravisa donc. Je ne manqua pas tout de même de me ridiculisé en paraissant hésité et incertain. Gosh, j'étais vraiment un crétin. Mais il fallait l'avouer, j'étais réellement gêné... Je me surpris même à rougir un instant, c'est pourquoi, je n'osais même plus la regarder. Je tournais sans cesse la tête, une fois sur elle pour voir sa réaction face à ma maladresse et puis fuyant son regard, de peur de la regarder dans les yeux. On ne sait jamais, si Kimberley, tout comme Rogue pouvait lire dans les pensées, je préférais m'abstenir...

» I'm not a fangirl! Just a little... [Zéphyr]
» zéphyr raphaël garnier ─ pourquoi pas serpentard ?