LYS « la digne fille de sa mère »

Salut,

je m’appelle Lysander Dragonneau, faire un journal intime… c’est la seule chose au monde que je pensais ne jamais faire un jour. Mais voilà, en rentrant de Patagonie, m’a mère m’a offert ce petit carnet, oui, ce beau petit carnet enchanté, qui ne permet l’accès qu’à la personne qui a écrit dedans. La couverture en écaille de dragon est magnifique, mais bon, nous ne sommes pas là pour parler de cela n’est-ce pas ?! Alors voilà, j’ai décidé de tenir ce journal et bien évidemment, je pense que le plus intéressant pour le moment c’est de raconter mon passé, mes souvenirs, mes envies, mes attentes. Bref les choses qu’une adolescente normale pourrait raconter à un carnet qui ne lui répond pas… il faut bien s’épancher sur quelque chose ou quelque un non ?! Ainsi, pour avoir l’air moins idiote [ou plus, selon le contexte], j’ai décidé de t’appeler Ysandra, je trouve ce prénom sympa en fait. Mais bon, comme je l’ai déjà dit plus haut, revenons à notre sujet principal, à savoir… ma personne. RAH, je déteste parler de moi… m’enfin bon… comme je le disais tout à l’heure, je m’appelle Lysander, enfin mon nom complet est Lysander Porpentina Astéria Dragonneau Lovegood, oui je sais… c’est long, mais quand je t’aurais expliquer les caractère des personnes de ma famille, tu comprendras mieux que mes parents sont assez spéciaux… c’est pour ça que je les adore (L), on va dire que nous sommes une famille… d’originaux…
Je rentre en septembre prochain en sixième année à Poudlard, l’école de magie de Grande Bretagne. Avant, elle était considéré comme le plus sécurisant des endroits de ce pays, désormais, elle est aussi sombre que peux l’être l’univers entier, les mangemorts sont là, et même si les forces du biens essayent de lutter pour la survie d’une école de magie, les choses sont compliquées, il faut dire que les nouvelles générations des deux camps sont présentes, et cela affecte tout le monde… mais je reviendrais là-dessus plus tard, pour le moment, je pense parler de mon enfance, et faire une petite présentation rapide de moi-même, pour que tu puisses bien me comprendre…
J’ai seize ans, seize ans, cela peut paraître peu, mais en même temps j’ai vu tellement de choses, j’ai vécut tellement d’aventures que cela peut paraître bien long pour une jeune femme qui vit dans l’attente constante d’une victoire de son camps…
Mais bon, parlons un petit peu de mon enfance… bien qu’avant je vais extrapoler encore et te parler de ma famille… tout d’abord mes parents. Ils se sont rencontrés lors d’un voyage dans sur un des monts japonais du Okuchichibu, ma mère était partie là bas pour trouver des petits animaux dont son père lui avait parlé quand elle était petite, les Kyudo des sorte de renard magique qui ont des queues en feu d’après elle, et mon père, lui, il y était parti juste pour faire une randonnée, bizarre puisqu’il fait le même métier que ma mère. D’ailleurs, après leurs mariage qui arriva seulement quelques mois après leurs rencontre, mes parents se sont associés, pour faire des recherches ensembles, la main dans la main, tandis que la guerre faisait toujours rage dans leur pays natale. Ma mère Luna Dragonneau Lovegood, est une sorcière que j’admirerais toute ma vie. Elle m’a raconté son passé, et tout ce que je peux dire c’est qu’il n’a pas été facile, du moins, beaucoup moins facile que celui de mon père. En effet, ma mère, Luna, a perdue sa propre mère alors que cette dernère faisait des expériences et elle vécut seule avec son père. Son caractère lunaire et un peu foufou lui ont valut énormément de problèmes au collège, problème que j’ai également. Les enfants sont méchants entre eux, et quand il y a la magie qui s’en mêle, je peux te dire que parfois, l’avada kedavra me servirais bien… mais bon, je dirais juste qu’heureusement que j’ai un caractère plutôt calme, plutôt gentille, voir même naïve. Je ne voies le mal partout, et ma mère est exactement pareille que moi. On peux dire que je suis la digne fille de Luna Lovegood…Pour parler vite fait de mon père, et bien c’était le petit fils de Norbert Dragonneau… tu ne connais pas ?! Celui qui a créé le registre des loups garous… non, toujours pas ?! Mais si, le numéro dix-neuf de ta collection de carte de chocogrenouille ? Ah ben voilà, tu y es, donc oui, il fut le grand père de mon père. En fait, mon père n’a jamais eu de parents, ils sont morts quand il avait deux ans. Autant dire qu’il considère ses grands parents, Norbert et Porpentina comme ses propre parents. Il a eu une enfance heureuse, et a développé, grâce à grand pépé, une passion de la nature… mon père ne m’a rien légué physiquement, mis à part son rire de cochon, autant dire que ce n’est pas son meilleur trait… mais bon, au moins il a le don de faire rire toute l’assemblée quand je suis présente… ces deux personnages originaux, eut deux enfants, des jumeaux. Moi et mon frère, Lorcan, alias Lorcaninouchet d’amour, sublime surnom donné part sa première petite amie, mais que je me fais un malin plaisir de dire lorsque je veux vraiment l’énerver, ce qui fonctionne d’ailleurs… Lorcan me ressemble beaucoup, aussi bien physiquement que mentalement. Nous sommes tous les deux blonds, ayant tous deux les yeux bleus, un visage enfantin, physiquement, ce qui nous différencie c’est que lui, il est musclé, taillé en V, alors que moi, je suis plus taillé en temps que accent circonflexe, tu voies ce que je veux dire ?! Alors que je tiens les rondeurs de notre mère, lui il tient du corps d’athlète de notre père… mentalement, nous tenons également des deux, tous deux sommes lunatiques, tête en l’air, attentionnés, et sociables, néanmoins, on diffère sur plusieurs points, moi qui suis trop naïve, trop influençable, trop lunaire… bref, notre mère m’a légué son caractère, alors que lui, a eu celui de notre père… les aléas des gènes que voulez vous ?!

Mon frère, c’est sûrement la personne qui compte le plus pour moi actuellement, nos parents partent 40 semaines par an dans de nouvelles contrées, de nouveaux horizons, tandis que Lorcan et moi essayons de se soutenir mutuellement, peur des malheurs qui pourraient leurs arrivés. On essaye de veiller l’un sur l’autre en quelques sortes, bien que j’aie l’impression qu’il a plus de travail avec moi que j’en ai avec lui… On partage énormément de choses ensemble, notre passion pour la nature, qu nous vient de nos parents, on se raconte toujours nos potins du jour, tous les soirs, auprès du feu, on se raconte notre journée, et l’on rigole ensemble, bien qu’en ce moment, cela se fait moins régulièrement…

Pour finir cette présentation, je vais te parler de mes passions, de ce que j’aime ou pas.
- tout d’abord, les choses que j’aime… forcément, en premier lieu, ma famille et la vie qu’elle mène, j’aime la nature, les animaux les objets magique que personne ne connaît. Je rêve de devenir herboriste ou professeur de botanique, bref, m’occuper de plantes et de tout ce qui touche aux végétaux magiques. Je pourrais également devenir associer à mes parents, et parcourir le monde pour découvrir de nouveaux animaux et étudier leur milieu naturel mais je ne me voies pas, toute ma vie voyager, j’aimerais avoir une vie un peu plus «normale». Finir mes études, trouver un travail, me marier, et avoir des enfants, enfin bref, une vie comme les Weasley, ou les Potter, deux familles sorcière amies de ma famille…
De plus, je suis fan de Quidditch, non, je ne m’aventure jamais sur un balais, car, franchement me connaissant, je prendrais les cognard en face ou dans le derrière, et cela fait que j’aime particulièrement observer les joueurs qui sont de vrais petit génies, ils volent comme si leurs balais étaient une deuxième peau, bref, je me contente de faire des commentaires, même s’ils ne sont pas forcément axés sur le jeu…
- je n’aime pas… les manipulateurs. Quels genre d’humains peut être aussi idiots pour le faire ? Bon okay, c’est une nature de l’homme mais faut pas pousser mamie dans les orties, c’est juste malveillant et complètement… méchant !! Est-ce utile de dire que je déteste les mangemorts ? Non, je ne pense pas, c’est juste naturel… tout le monde déteste ces enflures et leurs marmailles ! J’aime pas… non sérieusement, j’aime tellement la vie, les gens que j’ai du mal à ne pas aimer quelque chose !!! Ahhhh si je n’aime pas les escaliers froids de nos dortoirs, car quand je me réveille après une crise de somnambulisme, j’ai les pieds froids, à qui je dois lancer un sort de réchauffement avant de pouvoir me rendormir. Bref, trop désagréable !!

Je pense que j’ai fini, ma première page, une présentation générale de moi, certes, pas très longue mais qui fera l’affaire, j’entends Lorcan qui m’appelle, il doit avoir quelques problèmes avec mon hibou, Moody, il devait l’utiliser mais connaissant mon petit monstre, il doit mal se débrouiller. Le secret pour qui ne fasse pas sa mauvaise tête ? Ui gratouiller en dessous de l’aile droite et lui donner des cerise imbibés de chocolats chauds… Et oui, c’est bizarre, mais bon, il est aussi bizarre que chacun des membres de ma famille, je te laisse pensées aux conséquences.

Coucou Ysandre,

Tout d’abord, désolé de t’avoir oublié pendant deux mois, mais comme tu étais resté dans ma chambre et que je suis partie avec ma famille dans la jungle amazonienne pour trouver des limpuckchtum, des petites boules de poils qui font du miel merveilleusement bon, et bien je n‘ai pas pu écrire dans tes page... Bref, on en a trouvé, c’était juste génial ! Nous sommes arrivé au cœur de la foret, et là, une véritable civilisation de Limpuckchtum, ils s’aidaient tous pour fabriquer du miel, etc. ils nous ont accueillis comme des princes, bref, c’était des vacances de rêves, familiale, loin de tout, de la guerre, des mensonges, des gens du collège… Une véritable petite bulle de paradis. Je sais bien que si les acolytes de Voldy sont après nous, on sera en danger partout, mais je ne sais pas, c’est plus fort que moi, je pense que si on quitte la Grande Bretagne, tous les dangers s’en vont avec nous. Si tel était le cas, ce pays serait aussi désert que l’est l’arctique, c’est-à-dire peuplé de pingouins blancs et noirs… aujourd’hui, j’ai décidé de parler de mon enfance, je pense avoir eu une enfance anormale, cela peut paraître nulle pour beaucoup, mais personnellement, je n’aurais pas pu avoir une plus belle enfance…

Je suis née un 23 juillet, durant l’année qui marqua le nouveau siècle… ma mère avait mis au monde deux beaux bébés, bien que la fille, donc moi, était vraiment petite, durant une semaine, j’ai dû boire une potion qui me revigorait, une fois sortie de l’hôpital, mes parents nous ont envoyé directement chez nos grands parents paternel. Elle et notre père devaient partir en quête d’une nouvelle espèce de scroutts à pétard. Mais au moment de nous laisser chez pépé, il paraît qu’elle fondit en larmes et nous emmena dans leur périple…
La vie de bohème était lancée, et ce, dès notre deuxième semaine. Nous sommes des aventuriers que veux tu XD. Ainsi, nous voyageons tout le temps, environ 40 semaines par an, les douze autres, nous les passons dans la maison familiale près de la mer. Mes parents avaient acheter cette maison car elle possédait un énorme parc, et une petite forêt, ils s’amusaient à dire que c’était leur paradis et ménagerie. En fait, ils y mettaient toutes sortes de couples d’animaux, c’est une chose assez bizarre, mais tellement intéressante et amusante, je me souviens encore des parties de cache cache que l’on faisait avec mon frère dans la forêt, où comment on s’amusaient avec les chats, les hiboux, les fléreurs, les moke… pour moi, ces souvenirs sont justes ceux que j’aimerais que tout le monde ait dans ce pays en guerre, des souvenirs heureux, ou rien que le fait d’y penser vous faire sourire, et rêver à un monde meilleur…

J’ai conscience que tous ces souvenirs sont assez bizarre pour des jeunes gens, les voyages, le fait de s’amuser qu’avec sa famille, seulement voilà, le fait de ne pas traîner avec beaucoup de gens de notre âge, nous a rendu plus solidaire, plus protecteurs les uns avec les autres, bref, nous avons une vision assez italienne sur le modèle de la famille. Si jamais je perdais un des miens durant la bataille, je pense que je serais anéantie. Même s’ils m’énervent parfois, comme ma mère qui me dit que je suis trop naïve et que je lui ressemble quand elle avait mon âge, comme mon père qui me dit tous les soirs que je suis aussi lunaire qu’est ronde la lune, ou enfin, comme mon frère, qui prends trop son rôle de l’Homme des jumeaux et me protège beaucoup trop…

D’ailleurs parlons de mon frère avec qui je partage des souvenirs vraiment mignon, nous sommes vraiment très proche lui et moi… je me souviens particulièrement de deux souvenirs.

- Tout d’abord, nous étions assez jeunes, vers quoi 6/7 ans, on se promenait dans le jardin, Lorcan et moi, quand on entendis un oiseau crier. De part la profession de nos parents, et du fait le fait que l’on s’intéresse énormément aux animaux et à la nature en générale, on reconnus le cris puissant d’un Jocharbille en train de mourir. Lorcan voulut aller voir ce qu’il se passait, et où il était, on ne voyait que trop peu cet animal aux plumes couleur du ciel… une fois qu’on le vit, mes larmes se mirent à couler, cet animal était là, devant moi, sans défenses. Lorcan, voyant mon désarroi, me prit doucement dans ses bras, une accolade de frère et sœur, ressentant la même peine mais ayant deux moyens différents pour l’exprimer… Lorcan, m’a demandé de l’attendre, là, seule face à ce joli animal mourrant, criant de toute sa force. Quelques minutes plus tard, mon jumeau était revenu, il avait des pelles et des seaux en plastique, comme ceux que les enfants de moldus utilisent lors de leurs vacances à la plage.
« - Vient Lys‘, on va lui faire une sépulture. Tu m’aides ?
- Mais Lorcan…
- Pleure pas ’tite sœur, au moins il n’est pas seul…
- Lorcan…
- Oui ?
- merci… »
Ainsi, pendant une demie heure, sous les cris de plus en plus espacés du Jocharbille, nos petites mains pleines de terre lui avait construit une sépulture digne des plus jolies sépultures animales. Puis, quelques heures plus tard, quand l’animal fut décédé, on le mis délicatement dans la « tombe », et on le recouvrit de terre. Lorcan avait été prendre des roses dans le jardin de maman, et moi, j’avais demandé à papa de venir, pour q’il puisse nous faire un truc plus joli, grâce à sa baguette magique, ce qu’il fit. Il fit couler de l’argent, pour recouvrir la terre, et emprisonner les roses qu’il rendu infânable. Lorcan me prit dans ses bras, et papa nous demanda de rentrer à la maison car il fallait laisser l’oiseau se reposer en paix…

- Le deuxième souvenir est tout aussi « sentimentale ». Cela ce passa l’année avant notre entrée à Poudlard… Un soir, alors qu’avec nos parents, nous regardions les étoiles lors d’un de nos voyages, papa émis l’idée de se faire une boite familial, chacun y mettrais quelques chose qui lui tient à cœur, et trois objets qui pour lui, représenterait un membre de la famille, en plus qu‘un petit mot pour chacun. La boite serait déterrée dans trente ans. Lorcan et moi avions décidés le soir de faire une boite rien que pour nous deux que l’on mettrait dans la grande. Moi, pour me représenté, j’avais pris une plume de phénix bleu et vert rencontré des années plus tôt et dont j’avais gardés la plume dans un livre d’animagi. Pour représenter maman, j’y avais déposé une pierre de lune, puisqu’elle est très lunaire. Pour papa, j’ai mis une photo des fléreurs de pépé, je savais à quel point il aimait ces animaux. Enfin pour Lorcan, j’y aie déposé un des dinosaures en plastique que je lui avait fait en pâte à modeler. Dans la petite boite, j’y avais mis pleins de trucs, mots, photos etc. Avant de tout poser dans la boite, papa avait dit qu’il fallait bander les yeux de chacun pour ne pas connaître ce que les autres y mettait. Mais avant, il fallait qu’on lui disent que l’on avait une mini boite…
« - papa, dis, est-ce que Lorcan et moi on peut mettre une mini boite, rien qu’à nous deux dedans la grande ?
- ben sur chérie… donne la moi, je l’a dépose et agrandie un peu la boite originale.
- merci beaucoup papa. »
Je lui sautait dans les bras pour lui faire un bisou sur la joue. Puis retourna près de Lorcan.
« - Tu voies ptit frère, je t’avais dit que l’on aurait droit.
- oui oui, mais c’était mon idée…
- Mouai… »
Tous les quatre, coupés du monde, nous regardions les étoiles, loin de l’agitation que nous voulions éviter, loin de toute civilisation. Seul, nous respirions l’air frai, et étions unis comme jamais…





Cette vie de bohème et de bonheur en famille s’arrêta le 23 juillet 2011. Nos lettre pour Poudlard, à Lorcan et moi arrivèrent. Bien une nous étions très heureux d’aller dans une école de magie et de voir plus Neville, notre professeur et ami de maman depuis le collège, les Potter et les Weasley, les enfants d’amis de maman… bref, des gens gentils apparemment… mais l’on savait également que cela voulait dire… rester dans un château, seuls, sans nos parents, sans cette solidarité et ce lien fusionnel qui nous lient. Certes, j’aurais Lorcan, mais cela ne serait plus pareil. On serait entouré de pleins de gens, on découvrirait des choses du monde qui nous entoure. Imagine que l’on n’aurait pas été ensemble, Lorcan et moi… Jsuis pas sauvage, je suis douce et gentille, mais bien trop naïve pour pouvoir gérer tout cela…

Nos courses sur le chemin de traverse étaient géniales. On avait besoin d’un livre de pépé, c’est marrant… ce livre c’est mon livre de chevet… le temps que l’on aille prendre nos uniformes, papa était partis nous réservé des hiboux, enfin, il avait pré choisis 5 hiboux pour chacun de nous, et l’on devrait en choisir un… j’ai prit Moody, un petit hiboux fou mais super affectueux… tandis que Lorcan a prit une chouette de Tengmalm…
Puis nous sommes partis prendre nos baguettes, la chose la plus géniale de ce passage au chemin de Traverse. Mr. Ollivander est un grand homme très gentil, il m’a fait essayé 5/6 baguettes avant de trouver la mienne. Cette dernière est composé d’écailles de sirènes… elle est magnifique, en bois d’ébène, manche en argent poli. Une véritable merveille…

Mais le temps s’écoulait petit à petit, et la séparation avec maman et papa approchait, mon arrivée dans l’école de magie se faisait sans attendre… une nouvelle vie s’offrait à moi….






Hey Ysandre,

Me revoilà, piouf, demain je vais commencer ma sixième, et avant dernière année dans l’école de Poudlard. Bizarrement, j’ai mal dormi cette nuit j’ai repensé à mon entrée dans cette école. Je me revoyais, avec mes parents, ainsi qu’avec Lorcan, tous les quatre, sur le quai 9 ¾, ma mère avait les larmes qui coulaient, mon père, les yeux humides également. Ils étaient aussi émus que nous, pourtant c’était une grande aventure qui allait commencer, ils allaient pouvoir reprendre leur travail, et pour nous, les jumeaux, se seraient un moyen de faire de nouvelles connaissances. On redoutait de ne pas être dans la même maison, puisque nous voulions être tous deux à Serdaigle, la maison où nos parents avaient été. Le train émis quelques bruits, et nous sommes rentré dedans. Jamais nous n’avions imaginé cela. Je me rappelle comme d’hier de ce premier voyage. Nous avions trouvé un compartiment vide, mais des gens nous ont rejoint quelque temps après. Il y avait un groupe de six personnes, deux de Serdaigle, un de Gryffondor et enfin trois Poufsouffle. Ils étaient en quatrième année, et essayaient tant bien que de mal de nous rassurer face à ce qui nous attendait. Ils nous parlaient des cours etc. quand on leurs avaient racontés notre vie, ils étaient assez étonnés de voir que l’on n’était toujours en vadrouille dans les quatre coins du monde…
Bref, le passage pour le monde de l’adolescence commençait sans encombres…

Arrivé au château, Lorcan et moi avions été surpris de la grandeur et de la beauté des lieux, tous semblait si… parfait, si irréel, si… magnifique… puis vint la répartition dans les maisons, toujours, comme le voulait la fameuse tradition, par ordre alphabétique. Lorcan passa donc avant moi, il fut rapidement emmené à Serdaigle, tout sourire, mon frère rejoignit la table que nous convoitions. Puis je mis à mon tour le choixpeau, tout semblait invraisemblable, ce vieux truc usés datant de mathusalem hésitait de me mettre dans la maison que je voulais à tout prix, pour comme il disait, ma sagesse et ma soif d’apprendre, mais il pensait que Poufsouffle pouvait, grâce à ma loyauté et ma patience pourrait me satisfaire. Quelques minutes plus tard, et puisqu’il avait décidé que ma dite intelligence devait être mise à l’épreuve, et pour ce faire, me mettre avec les serdaigle serait mieux pour moi. Après un grand « ouf », je rejoignit mon frère et l’on vit les autres élèves se faire répartir, dont James Potter, à mon plus grand étonnement, d’une certaine Lestrange, je n’avais pas saisie le prénom, et à vrai dire, cela ne m’importunait peu… comprenant de qui il s’agissait rien qu’à la voir, brune, grande… mon regard croisa celui de Neville, le professeur de botanique, ami de maman, qui, un soir alors qu’il avait trop prit d’hydromel, m’avait raconté son histoire. J’avais 9 ans à l’époque, mais cette histoire m’avait choquée, et ce nom était resté en travers de la gorge. Lestrange… une bande de mange morts. Et même si, je suis une personne douce et gentille, voir même naïve selon mon cher frère, je sais que cette fille là, il ne faut pas l’approcher…

Après le repas, on nous a expliquer le fonctionnement de la maison, le fait qu’il fallait répondre à une énigme pour pouvoir rentrer dans notre salle commune, donc nos dortoirs, sinon, l’aigle en argent garderait son loquet fermé… bref,une partie de plaisir quoi. Je pensais à l’époque que je resterais dehors toutes les nuits jusqu’à ce que l’aigle comprennent que je suis vraiment dans cette maison, et qu’il accepterait peut être que je dorme autre part que dans le couloir…

Les autres adolescents étaient assez gentils, nous rigolions etc. seulement, les filles étaient vraiment trop… pas comme moi disons, tout ce qui les intéressaient était les robes de sorcières de bal, les sortilèges de maquillage, de coiffage, etc. bref. J’ai vraiment eu du mal de me faire des amis, je restais avec la bande de mon frère, ou alors était seule dans la bibliothèque; j’avais le même rapport avec les autres qu’avait ma mère avant de rencontrer Ginny Weasley. Je connaissait James, mais je ne voulais pas l’ennuyer… les autres me trouvaient bizarre et, ils se moquaient de moi derrière mon dos, mais à vrai dire, je m’en souciais pas du tout. Comme maman à son âge, j’étais dans mon monde…

Mais les années passaient, et petit à petit, les gens ont vu que j’étais « normale », et assez gentille, je me faisais des connaissances, sans véritablement me faire des amis, mais, cela était vraiment génial. Mon frère, lui, et bien il avait sa bande de petits monstres, ils faisaient les quatre cent coups, c’était juste… hallucinant cette façon qu’il avait eu de ce fondre dans la masse. Mais il était toujours là pour moi, il était là quand j’avais besoin de lui, quand j’allais mal, quand je désirais parler, évacuer, notre complicité ne se brisa pas, mais se renforça encore plus. Nos parents nous écrivaient souvent, quand ils nous racontaient leurs voyages, leurs découvertes, bref, c’était à chaque fois géniale, et j‘aurais énormément vivre ces aventures avec eux…

A l’école, j’étais contente de revoir l’ami de nos parents, Neville, j’aimais bien aller parler botanique avec lui, c’était vraiment intéressant, il connaissait énormément de choses, et m’enseigner beaucoup hors des cours… et comment je voulais faire à peu près le même métier que lui, et bien c’était génial de parler de chose et d’autre, et surtout, il était là pour une sorte de lien que j’entretenais avec ma vie d’avant. Aller dans les serres me faisait du bien, et il me fallait des excuses pour y aller sans avoir de problèmes… ce lieu devint vite mon sanctuaire de recueillement…

Les années filèrent rapidement, et demain, je commence déjà ma sixième année. j’ai reçu les notes de buses obtenues l’année dernière, je termine avec 5 O, 4 E et un A mais comme ce dernier est pour le vole sur balais, cela ne m’embête pas trop..; je redoute cette rentrée, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que rien ne vas se passer comme prévue, espérons en tout cas, que cela n’est rien avoir avec les mangemorts…