Petite frousse dans la tour d'astronomie... [PV]

Le ciel noir recouvre désormais le château, on aperçoit seulement la lune, qui éclaire un peu le tout, une lune pleine, belle, qui conviendrait parfaitement au loups garou ! Mais de toute façon, tant qu'il n'y en a pas à Poudlard, tout va bien ! Lorcan était tranquillement assit à la fenêtre, admirant le ciel, repensant à sa vie d'avant, à ses parents qu'il avait quittés, le jeune homme pensait aussi à sa sœur qui était certainement en train de réfléchir aussi, et Lorcan ne se trompe jamais quand il est question de savoir ce que sa sœur fait ! L'instinct de jumeaux ! Mais la question qui revenait sans arrêt dans la tête du garçon, était « Est-ce que j'ai bien fais de sympathiser avec Malefoy ? », en effet, le jeune homme avait fait quelque chose qu'il s'était pourtant juré de je jamais faire : Apprécier Malefoy, de plus, Lorcan et sa sœur c'était promis détester les fils de Mangemorts à l'instant où ils les verraient. Mais c'est Drago qui a approché le jeune homme en premier, Lorcan a bien essayé de repousser, mais après avoir bavarder un petit moment, il s'est rendu compte que Malefoy avait un bon fond... Étonnant n'est-pas ? Le garçon se demandait comment sa sœur allait réagir, en espérant qu'elle allait comprendre bien sûre, mais si ce n'était pas le cas ? Lorcan devra-t-il arrêter de fréquenter Drago ? Malefoy se servait-t-il de lui ? C'est peu probable, lors de leurs première conversation le fils mangemort paraissait plutôt sincère, après, peut-être qu'il ment très bien... Les questions s'enchaînaient dans la tête du grand blond, il avait besoin de plus de calme pour méditer la dessus... Mais où aller ? Il y avait bien un endroit... La tour d'astronomie... Mais le jeune homme redoutait un peu d'y retourner, de devoir repenser à son passé, son ancien Poudlard, ses parents, cela était comme une torture pour lui. Le fait de voir sa mère très souvent et de ne pas pouvoir lui dire bonjour faisait tellement de mal à Lorcan... Il pensait au mal que ses parents devaient ressentir aussi, ne plus avoir ces enfants doit être horrible. La seul chose qui était positive à tout cela, c'est que le garçon n'était pas séparé de sa sœur, en même temps, que seraient des jumeaux séparés ? La vie est vraiment injuste des fois, Le jeune homme espérait que ses parents étaient au courant de ce qui c'était passé, qu'ils ne s'inquiétaient pas trop, ce qui est difficile car quand son enfant est transporté dans le passé et bien... Mais bon, tant qu'ils savaient où Lorcan se trouve, ça allait encore, bien que Luna et Rolf devaient être très tristes... Le garçon avait de plus envie de se confier à sa sœur, lui parler de Drago, de lui montrer que lui aussi était triste d'être séparé de ses parents, que malgré cette carapace il ressentait la même chose qu'elle... Le jeune homme eut envie d'aller frapper à la porte du dortoir des filles pour savoir si sa sœur y était, mais si quelques unes d'entre elles dormait, c'était pas vraiment sympa... Lorcan décida de sortir quand même de son dortoir, pour, si il en avait le courage, aller dans la salle d'astronomie, lorsqu'il fut dans le couloir, il croisa une amie, Ginny, mais il ne prit pas le temps de lui parler très longtemps, le garçon devait à tout prix extériorisé toute la peine qu'il avait emmagasiné depuis son arrivée dans le Poudlard du passé. Il prit donc son courage à deux mains, et traversa les nombreux couloirs. Lorsqu'il fut devant la cage d'escalier de la salle, il hésita. Le jeune homme s'assit donc sur la première marche, pour reprendre ses esprit, pour après continuer à monter les marches une à une, Lorcan faisait le moins de bruit possible, des fois que la salle soit déjà occupé par quelqu'un qu'il n'avait pas forcément envie de croiser, la montée des escalier paraissait interminable, des marches, encore des marches, et encore et encore. Lorsqu'il arriva vers les dernières marche, le jeune homme n'eut pas le temps de voir la personne en face de lui qu'elle lui jeta un stupefix, le garçon tomba à la renverse, jusqu'à-ce que la personne qu'il l'avait ensorcelé lui lance un enevertum. Lorcan mit quelques secondes avant de reprendre ses esprit, il réalisa après que la personne qui lui avait lancé ce sortilège était Lysander, qui avait du être effrayée par l'arrivée de son frère. Le jeune homme se remit sur ses pieds.

« Quel accueil Lysander ! C'est très aimable de ta part... Imagine, si c'était Dumbledore à ma place, tu aurais eu un peu l'air bête ! »

Lorcan éclata de rire, il s'approcha de sa sœur, et l'enlaça.

« Tu voulais pas me casser les dents une nouvelles fois j'espère, je n'ai pas envie d'avoir un dentier à mon âge ! »

Le garçon s'assit contre le mur, et fit signe à Lys de le rejoindre.

Lysander avait donc eu la même idée... Mis à part l'espace temps, Lorcan réalisa que rien n'avait changé, enfin presque. Le refuge des jumeaux restait le même, et il était toujours aussi calme, paisible. Rien n'avait changé dans la salle d'astronomie entre les deux époques, tout était exactement disposé de la même façon. C'est à se demander si ils ont déjà fait des rénovations. Lorcky n'osait pas lancer le sujet, il n'osait pas parler de Malefoy à sa sœur. Le jeune homme avait surtout peur que Lysander le voit d'un autre œil. Mais il faut donner une chance à tout le monde... Enfin, c'était le point de vue de Lorcan, pas sûre que sa sœur pense la même chose. C'était étrange cette sensation, celle d'avoir l'impression d'avoir pactisé avec la mal en personne. Et si Drago n'était pas sincère ? Si il se servait de Lorcky pour après le jeter comme une vielle chaussette ? Bien que ce soit peu envisageable, le jeune homme avait quand même quelques doutes, bien que Malefoy avait l'air sincère lorsqu'ils se sont rencontrés. Lorcan restait collé contre le mur, sans réalisé qu'il avait eu un moment d'absence, mais bon, c'est les Dragonneau tout craché ça. Toujours en train de rêvasser, c'est le côté original de cette famille. Enfin, il n'y avait pas que ce côté, les Dragonneau sont très spécial, Luna était une fille très lunaire quand elle était enfant, un trait de caractère qu'elle à céder aux deux jumeaux, enfin, surtout à Lysander, qui est la digne fille de sa mère, même caractère, même tête, enfin bref. Lorcan avait les pieds un peu plus sur terre que sa soeur. Mais ça n'empêchait pas ces deux là de s'entendre à merveille.

Lysander : Je suis vraiment désolé Lorcan. Si c’était Dumbledore… C’est bizarre, dans notre temps c’était Flitwick le directeur. Tout a changé hein ?! Comment c’est passé ta journée ?

C'est vrai, changer de directeur si subitement était étrange, mais bon... Dumbledore est une grande personne, digne de ce poste. Et puis, d'après les dires de Luna, la mère de Lorcan, Albus à été le plus grand directeur que Poudlard ait eu. Flitwick est un bon directeur aussi, mais bon, pour l'instant il n'est plus là, il faut donc s'habituer. Le changement d'école si soudain était un peu difficile à supporter, les nouvelles tête, une mère à qui on ne peu adresser la parole, mais bon, à la longue on s'y habitue.

Lorcan : Oui en effet, tout à changé, c'est très étrange... Mais à mon avis on est là pour un bout de temps, il va falloir malheureusement s'y habituer ! Sinon et bien ma journée était tout à fait banale, enfin, une journée comme j'en ai tous les jours, pas besoin de te raconter.

En effet... Les deux jumeaux étaient là pour un moment, car un retourneur de temps trafiqué à une action irréversible. Vivre avec sa mère sans pouvoir lui dire ce qu'ils sont vraiment était vraiment une torture. Et si ils ne revenaient jamais dans leurs vrai espace temps ? Et si les deux jumeaux devaient continuer à grandir sans leurs parents ? Tellement de questions sans réponses. Et malheureusement, personne ici était capable d'y répondre, même pas les boules de cristal de Mme Trelawney, mais enfin, celle là n'a plus toute ça tête, ce ne serait pas étonnant que son matériel soit défectueux. Mais elle était gentille, cela ne fait aucun doute, peut-être trop gentille ?


Lysander : Sans tes dents, tu étais plutôt mignon… Point de vu personnel… Peut être que nous nous sommes trompés… nous aurions pas dû se promettre cela quand nous étions petits.

Lorcan : Mignon ? Tu trouvais ça mignon ? J'avais beaucoup de charme à cette époque, mais sans mes dents ce n'était plus pareil ! Mais bon, on peut dire que tu m'avais bien relooké ce jour là, certes moins bien que certaines de tes barbies, mais j'étais pas mal !
Lorcan lâcha un petit rire.

Lysander : J'ai quelque chose à te dire...

Quelque chose clochait, Lysander semblait anxieuse, son regard brillait, la chose qu'elle avait à dire à son frère devait être très importante. Voir sa sœur dans cet état rendait Lorcky malheureux, il ne supportait pas qu'elle soit triste, ou que quelque chose aille mal. Le jeune homme se rapprocha de sa soeur.

Lorcan : A vrai dire... Moi aussi j'ai quelque chose à te dire, mais, tu peux commencer, je t'écoute.

Le moment était venu pour Lorcan de parler à sa sœur de Malefoy, mais il passait après, Lysander était bien plus importante, et ses problèmes sont à faire passer avant tout. Le jeune homme espérait par dessus tout que ce n'était pas très grave, voir sa soeur malheureuse était insupportable, et Lorcan ressentait le besoin de la protéger quoi qu'il arrive. Lorcky se rapprocha davantage et fit signe à sa soeur de parler.

Lorcan était nerveux, devoir tout avouer à sa sœur ne serait pas très facile. Mais le jeune homme espérait tout de même qu'elle serait compréhensive, enfin, il en était presque sûr, Lysander était une fille très intelligente, et elle ne juge pas les gens selon leurs fréquentations, mais là, c'était un peu différent... Malefoy... Le père de Scorpius... La famille de Lorcan ainsi que les amis de la famille Dragonneau haïssent ce personnage. Alors le fait que Lorcky puisse apprécier Drago était un peu étrange, étant donné toutes les choses qu'il à entendu à propos de lui... Mais bon, Lorcan n'est pas obligé d'être comme les autres, le jeune homme à le droit d'avoir ses propres opinions, s'il veut être ami avec l'ennemi, c'est son choix. Lorcky attendait impatiemment que Lysander lui avoue ce qu'elle avait à lui dire, elle paraissait aussi nerveuse que son frère... Et comme le jeune homme faisait toujours passer sa sœur avant lui, il l'avait laissé parler en premier, en effet, le bonheur de sa jumelle était plus important que le sien, et ce serait toujours comme cela, même dans un temps différent du leurs. Ça faisait presque peur, de penser qu'ils pouvaient rester bloqués, ici, dans une vie qui n'est pas la même que celle d'avant, avec des gens proche à qui il ne faut rien dire. Mais bon...

Lysander : Dit pas de bêtises ! On va s'habituer à rien, ici, on est pas chez nous, même rien s'y rapproche, mis à part toi, et moi, ici. C'est tout... Le monde est carrément abstrait, que se passera-t-il si on reste ici ? On vit avec maman, enfin voilà, dans quelques années comment seront nous ? On va mourir en 2020 puis renaitre automatiquement ? Renaître imbécilement et recommencer se chemin tout au long de notre vie ? Il ne faut pas changer le cour des choses, certes. Mais on ne peux pas rien faire. Dumbledore va trouver un moyen de repartir chez nous, c'est pas compliqué, il va nous aider.

Lorcan : Tu as raison, mais si il n'y arrivait pas, il faudra faire avec, tu te dis peu être que je suis trop pessimiste, mais je dirais plutôt réaliste, si on ne retourne jamais dans notre temps, je t'avoue que ce sera très difficile, enfin, tu le sais déjà, mais on a une force que les autres n'ont pas... Notre lien de parenté. Et c'est vrai, nous renaîtrons, mais bon, laissons les choses se faire, on verra comment tout se déroulera, espérons juste que cela tourne en notre faveur... Quoi qu'il arrive, sache que je serais toujours là pour toi. J'assurerais toujours tes arrières, mais toi, assureras-tu les miens ? Entre jumeaux il faut qu'on se sert les coude !

Tout cela était vraiment très compliqué, les deux jumeaux ne savaient plus quoi penser... Allaient-ils repartir dans leurs temps ou rester à jamais ici, dans un Poudlard qui n'est pas le leurs ? Personne ne le savait, et cette question revenait chaque jour dans l'esprit de Lorcan. Dumbledore était un grand sorcier, il trouverait forcément une solution, être condamner dans cet espace temps serait vraiment une torture. Rien que de penser que cela pouvait se produire faisait presque pleurer le sorcier, enfin, tout ce qui est sûr c'est que les jumeaux sont coincés ici pour un bout de temps, le temps que Dumbledore trouve la solution à leurs problème. Mais comme les moldus disent « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort », ce proverbe est une des seuls chose que Lorcan apprécie, sinon, ces gens là ne l'intéresse pas. Bien qu'il n'ait rien contre eux. Lysander et son frère rirent encore une fois à propos de l'histoire des dents de Lorcan, une histoire dont il n'était pas vraiment fière, c'est peut être très mignon, mais Lorcky avait une de ses tête après ça, ce qui permettait à sa sœur de bien se moquer de lui, gentiment bien évidemment. Mais c'est quand même un très bon souvenir. Lys devint soudain de plus en plus nerveuse, l'atmosphère était lourd, le ton de la conversation était beaucoup plus sec et sérieux, Lysander prit sa respiration et commença :

Lysander : Okay, je commence. Ce que je vais te dire ne dois rien changer hein ? Je les hais toujours autant, voir même plus depuis que nous sommes ici... voir tous ces futurs mangemorts comme l'autre de Malefoy, plus fier que pu l'être l'être la femme du Moldu célèbre, tu sais le blond là, l'anglais, celui du temps actuel en chantait dans le groupe que maman aime bien là. Enfin bref. Tu sais le pacte que l'on avait fait, comme quoi on les détestait et que jamais on s'en approcherait ?! J'ai faiblis. STOP, je sais ce que tu vas dire, que c'est pas bénéfique, qu'elle va se servir de moi, qu'elle est aussi démoniaque que sa mère peut l'être mais écoute moi s'il te plait, et m'en veux pas. Me défends pas non plus. Écoute juste. Après, tu pourras parler.

Lysander parlait très vite, c'est à peine si elle reprenait sa respiration, Lorcan sentait donc que quelque chose n'allait pas. Le jeune homme était vraiment nerveux, il n'avait pas encore commencer son discoure que sa sœur critiquait déjà son ami, Drago, lui avouer allait être encore plus difficile. Que voulait-elle dire par « j'ai faiblis »? Beaucoup de questions tournaient dans la tête de Lorcky, tout était confus, Lorcan avait du mal à saisir toutes les informations. Sans réfléchir il répondit :

Lorcan : Je ne comprend pas, explique toi ! Tu sais aussi très bien que je ne suis pas du genre à en vouloir au gens, surtout si c'est toi, tu ne veux pas que je te défendes ? Je dirais que ça dépend du contexte...

Lysander : Voilà, j'ai parlé un peu avec Elladora Lestrange, tu sais, euh...la fille de euh... Enfin, tu voies, la fille de la mangemort, Bellatrix, celle qui a... Neville... tu voies ce que je veux te dire hein ? En fait... je ne veux pas te faire peur, t'affoler, rien, je veux juste te dire la vérité... Ella m'a paru tellement... différente des images que je me faisais d'elle, limite... gentille... enfin, j'ai comment dire... sympathiser, rigoler, et parler avec elle... Elle est complètement différente des histoires que nous avions pu nous faire lorsque l'on en parlait dans notre temps... ne t'énerve pas... et dit moi ce que tu as à me dire..

Les deux jumeaux avait en fait le même problème, ils avaient sympathises avec l'ennemi, ce serait peut être un peu moins compliqué à avouer en fait, Lorcan respirait plus doucement, soulagé de ce que sa soeur venait de lui dire, ce n'était pas la mort d'avoir parler à une fille de mangemort ! Et puis le jeune homme ne juge pas les gens avec leurs fréquentations. Le jeune homme se demandait pourquoi sa sœur voulait qu'il s'énerve, il n'y avait rien de grave dans tout ce qu'elle avait dit... Il reprit la parole :

Lorcan : Ce n'est pas grave du tout Lysander, tu sais que je ne suis pas du genre à juger les gens en voyant leurs fréquentations, surtout si c'est toi. Le sorcier prit la main de Lysander dans la sienne. Et oui, je suis sûr qu'elle peut être gentille, Elladora n'est pas obligée d'être comme sa mère, et tu sais, ce que j'ai à te dire est un peu près pareil, alors ne t'inquiète pas, cette relation ne me dérange en aucun cas. Lorcan reprit sa respiration et débuta. Bon, puisqu'il faut y aller, toi non plus je t'en pris ne t'énerve pas, j'ai aussi faiblis, et j'ai remarqué qu'il n'était pas comme ce qu'on racontait sur lui, oui Lys, j'ai parler avec Drago, l'ennemi juré de nos parents ainsi que de leurs amis, et, j'ai beaucoup apprécier le fait de parler avec lui, je t'en pris ne me juge pas ! Et tu sais Lysander, maintenant, c'est un ami.

Le paquet était déballé, Le jeune homme se sentait « léger», avec un poids en moins sur les épaules, il s'inquiétait tout de même de la réaction de sa sœur, et si elle réagissait mal quand même ? Car Malefoy, c'est quand même pire que Elladora, en plus, c'est le père de celui qui nous a envoyé ici, mais enfin... Le sorcier était à bout de souffle, des semblants de larmes coulait sur ses joues.

L'inquiétude commençait à se faire ressentir, l'atmosphère devenait de plus en plus lourd, c'était comme s'il n'y avait plus d'oxygène dans la tour. Lorcan respirait difficilement, des gouttes de sueurs lui coulait sur le front, le jeune homme tremblait et avait vraiment peur de la réaction de sa sœur. Il se mordillait les lèvres, une réaction fréquente chez lui. Le sorcier essuyait son front avec ses mains moites tout en regardant Lysander dans les yeux, sans jamais détourner son regard. Plus les secondes passèrent, plus Lorcan devenait septique à la réaction qu'il pensait que sa jumelle aurait. Le garçon attendait impatiemment que toute cette conversation prenne fin, il haïssait avoir se genre de dispute avec sa sœur. Ce qui était très fréquent chez les jumeaux, mais le sujet qui venait d'être abordé était le seul qui pouvait faire bouder Lys plus de dix minutes... Bien que le fait qu'elle ait sympathisé avec Elladora atténuait peut-être un petit peu les choses... Mais bon, ce n'est pas parce que Lorcky avait pardonné sa sœur qu'elle serait plus clémente envers lui. La question est, comment pouvait elle se permettre de juger quelqu'un qu'elle ne connait pas, enfin, une personne dont elle a juste entendu des histoires, bien que ce soit l'ennemi juré de Harry et toute sa bande, ainsi que de la mère du jeune homme. Lysander ne connaissait pas Malefoy en personne, et pourtant, elle n'est pas du genre a juger quelqu'un selon ses actes, ni par rapport a ses parents... Mais ce n'est pas grave, un bon savon de la part de sa jumelle remettrais peut-être les idées de Lorcan en ordre, et puis, comme tout est très confus dans sa tête, et bien, cette « torture » s'avérerait surement très utile ! Quelque secondes après que sa tirade, le sorcier versa quelque larme, une réaction qui toucha Lys qui ne supportait pas voir son frère triste, et ce sentiment était réciproque... La jeune fille prit donc son frère dans ses bras, un geste qui rassura le jeune homme qui ne doutait plus de l'amour que sa jumelle avait envers lui. Il était difficile pour les deux jumeaux de se séparé rien qu'une journée, l'amour que ses deux là ont l'un pour l'autre est vraiment étonnant, d'habitude entre frère et sœur, on se crêpe tout le temps le chignons, mais entre eux, ce n'était que tendresse et câlins. Quelques secondes seulement s'étaient écoulées depuis que Lorcky avait finit de parler, bien que en quelques secondes, des milliers de pensés avait traversées l'esprit du sorcier, des milliers de question qui trouveraient une réponse dans la minute qui suivrait, des centaines de questions assez inutiles qui ne servaient qu'à embrouiller un peu plus l'esprit de Lorcan, ses milliers de questions sans importance car il savait que sa sœur ne pourrait jamais se séparer de lui. Le jeune homme attendait impatiemment que Lysander lui réponde, pour que toute ces interrogations cessent.

Lysander : Lorcan. Dit pas de bêtises ou du moins, ne soit pas sceptique sur mes agissements et ce dont je suis capable de faire pour toi. Tu es mon frère. Si on ne retourne jamais dans notre époque, se sera cela. Par contre, tu ne pourras pas me reprocher de vouloir approcher maman. Et tu sais, que n'importe quoi peut il se passer, je serais toujours là pour toi. Ça peut paraître bateau, idiot, mais c'est la vérité. J'approuverais tous tes choix, enfin, soyons raisonnable, il y en a qu'un que je n'approuverai pas, c'est celui d'aller dans le mauvais camps. Le camps des lâchent et des chiots. Le camps du mage. C'est tout. T'inquiète pas Lorcan, t'inquiète pas.

Lys n'avait éclaircit qu'une part des choses qui trottaient dans la tête du sorcier, mais surement la part la plus importante, l'amour de sa sœur resterait donc le même quoi qu'il arrive, mis à part la petite fausse note à la fin : « aller dans le mauvais camp », le fait que Lorcan soit en contacte avec Drago pouvait alerter la jeune fille, mais enfin, ce qui doit arriver arrivera, laissons le temps faire ce qu'il a à faire, bien que la chose que Lysander n'approuverait pas n'arriverait jamais.

Lorcan : Ne t'inquiète pas sœurette, je ne suis en aucun cas sceptique sur ce que tu es capable de faire pour moi, c'est juste que, je voulais juste être sûre que quoi qu'il arrive, tu serais toujours derrière moi, et que tu respecterais toujours mes choix. Et je sais très bien que tu seras toujours la pour moi, et, c'est de même pour moi, si tu as besoin de n'importe quoi, tu sais très bien que tu peux venir me voir. Et puis, pour maman, je sais que ce sera très difficile au début, mais tu sais, je ne pense pas tenir le coup non plus, et si tu choisis de lui révélé notre... secret, je t'accompagnerais, n'en doute pas.

Lorcky serait vraiment là pour Lys quoi qu'il se passe, même pour les choses les plus inutiles, il serait toujours prêt à aider sa jumelle dans tout ce qu'elle entreprendra, et le sorcier serait toujours derrière elle pour la soutenir quoi que soit la raison de ses agissements. Bien que parfois, Lorcan ait tendance a un peu trop materner sa sœur, qui est en plus, plus vielle de trois minutes. Après avoir tout déballé à Lysander, il stressait de savoir comment elle réagirait, celle-ci le regardait dans les yeux, certes furieuse, elle attendait probablement des explications. En même temps, il y a de quoi.

Lysander : Lorcan. Lorcan. LORCAN ! J'avais peur en te disant que j'avais pactisé avec... elle et toi... tu m'étonnes que tu ne m'en veuilles pas. J'étais bouleverser, j'avais PEUR, oui peur ! Peur de tout te dire, peur de me dire que tu pourrais me haïr et me voir différemment. Ella... et toi... DRAGO ! Hoho, mignon, p'tit frère, regarde moi, s'il te plait. Lorcan, je t'aime, n'en doute jamais hein. S'il te plait, n'en doute pas. Mais DRAGO ! Il va se servir de toi, tu sais très bien que sa progéniture nous a envoyé ici et qu'il fait tout pour que tu te rallies aux serpents, tu te lances dans la fausse aux lions. Lorcan, j'ai peur pour toi, j'ai peur,je te connais trop bien, tu es trop gentil pour résister, il s'en prendras à tout le monde. Et il se servira même de son propre père pour t'atteindre. Si tu es ami avec son père, tu seras vite ami avec Scorpius. Scorpius... dans quoi tu te fourres mignon ?!

Ce que venait de dire Lysander n'était pas très satisfaisant... De un, elle n'approuvait pas le choix de son frère, et de deux, elle lui en voulait, ça se voyait, rien qu'au ton que celle-ci avait employé. C'était comme si Lys avait mit tout ce qu'elle avait ressentit sur le dos de son jumeaux, toute la peine qu'elle a eut a lui déballé tout cela. Mais, la jeune femme n'était pas la seul à avoir eut tant de peine a avouer tout cela, Lorcan savait que ça finirait comme cela, que Lysander ne comprendrait pas, elle lui avait pourtant dit qu'elle le soutiendrait ! Ce n'est pas comme si il s'engageait auprès de voldy en étant ami avec Drago... Mais enfin, c'est apparemment comme Lysadounienna voyait tout cela... C'était bien triste, pour Lys, dès que tu as un ami futur mangemort, c'est comme si tu vendais ton âme au diables... Mais bon, sa jumelle s'y ferait... avec le temps.

Lorcan : Lysander, j'étais à peu près sûre que tu aurais cette réaction... Ce n'est pas la peine de me mettre toute ta peine sur mon dos, tu dis cela comme si c'était de ma faute, je sais très bien que d'avoir parler à Drago était une erreur, que cela creuserait un fossé entre nous, et tu aurais du comprendre avec le temps que je ne t'aurais jamais haïs, et tu sais très bien que j'approuverais le moindre de tes choix, mis à part si cela te met en danger, je sais très bien que tu penses que je suis en danger avec Malefoy, mais pas du tout ! Je ne suis pas en train de tomber dans une entour-loupe, je sais que l'amitié de Drago est sincère, c'est mon ami, et je ne renoncerais jamais à une amitié, quoi que tu en penses. Et pourquoi en viens-tu a Scorpius ? Il ne prendrait pas le risque de révélé notre secret à son père, si il s'approche de lui de trop près, ça serait trop tentant, alors ne t'inquiète pas, j'ai les choses en mains.

Lorcan était vraiment mal en apprenant que sa sœur était capable de penser cela de lui, il ne pouvait se retenir de verser des larmes, qui se transformaient en sanglot, le jeune homme était dans l'incompréhension totale, Lysander était à l'habitude si à l'écoute, là, elle ne comprenait pas non plus, voyant que son frère n'était vraiment pas bien, Lys se dépêcha de le reprendre dans ses bras, une réaction qui faisait, malgré la dispute qui venait d'avoir lieu et qui ne cesserait surement pas tout de suite, assez plaisir à Lorcky. Lysadounienna berça son frère, comme si elle était sa propre mère.

Lysander : Tu as vu cousin Zéphyr est là ? C'est compliqué hein ?! Promet moi une chose.. TU ne m'en voudras pas si jamais je ne serais gentille avec Drago, ou sa progéniture... jamais. Je suis désolé, je ne juge pas, mais on sait tous les deux ce qu'il va se passer dans le futur, et ne me juge pas pour ça.

Lorcan : Lysander, ne change pas de sujet car tu n'as pas envie d'affronter cela aujourd'hui, il faudra que l'on en parle un jour où l'autre. Je t'aime, n'en doute jamais, bien que là, c'est toi qui devrait me dire ça. Je comprend très bien que tu puisses ne pas être aimable avec Drago, je lui expliquerais la situation, il comprendra, je sais très bien que ça te perturbe un peu de m'entendre parler de lui comme ça, mais tu vas devoir t'y faire, et puis, oui je sais ce qu'il va arriver dans le futur, mais nous n'y sommes pas encore, alors je profite de l'instant présent.

Lorcan embrassa sa sœur sur la joue. Il savait exactement ce qu'elle ressentait au moment présent, le sorcier savait qu'elle avait mal, qu'il venait de la blesser. Il se laissa donc bercer, tranquillement.