Discute un peu [PV]

L'astre solaire avait laissé place depuis bien des heures à l'astre de la nuit. Le couvre feu avait sonné et, normalement, aucun élève ne devait être sorti de leur dortoirs ou du moins de leurs salles communes. Je savais bien qu'il y en avait qui ne respectait pas le règlement de Poudlard et encore moins le couvre feu. Quand j'étais élève, je l'enfreignais souvent pour rejoindre Teddy. Le Choixpeau n'avait pas fait le meilleur choix en nous mettant dans deux maisons différentes et il m'avait forcé, indirectement, à enfreindre les règles que je me forçais néanmoins à suivre le reste du temps. Je n'ai jamais regretté avoir enfreint le règlement, les heures passaient en compagnie de mon petit ami valait bien cela.

Les élèves avaient beaucoup de doutes sur les nouveaux élèves qui ne sont pas en première année mais ils en avaient moins pour Teddy ou encore moi qui ne sommes pas des élèves de Poudlard vu que nous faisons parti du personnel. Je gardais toujours un oeil vigilant sur mes cousins, surtout les Potter en réalité. Je ne voulais absolument pas compromettre nos chances de naître ou changer le futur - enfin si Vous-Savez-Qui était défait je pourrais m'en accommoder aisément. Je n'étais même pas sûr de pouvoir retourner à mon époque.
Les élèves n'étaient pas les seuls à avoir des doutes. Les esprits hantant les tableaux de Poudlard aussi et ils n'avaient pas seulement des doutes sur mes cousins et cousines mais aussi sur Ted et moi. J'étais donc venue ce soir pour apaiser les esprits et essayer qu'ils ne compromettent pas nos efforts, par chance Peeves ne semblait se douter de rien car avec lui je n'avais aucune chance d'arriver à le raisonner.

- Lumos.

Dis je en pointant ma baguette devant moi. J'étais déjà arrivé dans la galerie et j'avais réveillé quelques "personnes" visiblement, ce qui ne les enchantaient guère. Je leur souris poliment, pour m'excuser et tout en utilisant ma partie vélane. Lorsque je souriais, on remarquait vraiment mon héritage de vélane mais je ne savais pas si cela fonctionnerait sur eux. J'allais commencer à expliquer, enfin à les embrouiller, quand la porte s'ouvrit. Je changeais la direction de ma baguette vers la porte, prête à attaquer ( dû à mes craintes d'une attaque de Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom dans mon présent ) et je demandais d'une voix douces et autoritaires :

- Qui est là?

C'était la première fois que je n'arrivais pas à dormir à Poudlard. Depuis quelques heures, je tournais dans mon lit à baldaquin, sans pour autant trouver le sommeil. Je m'assis en tailleur sur mon lit en soupirant, il fallait que je trouve une solution pour ne pas passer une nuit blanche. La seule que je trouva ne me donna aucune envie de le faire. En effet le professeur Binns nous avez donné un résumé à écrire sur la guerre des gobelins le matin même. Je descendis donc dans la salle commune des Poufsouffle, et préféra la chaise au canapé. Je m'assis à une table, sortant mes affaires d' histoire de la magie et alluma une bougie. Bien sûr la salle était vide a part moi. Malheureusement, je n'avais pris que quelques notes et je n'en aurais pas assez pour rédiger mon paragraphe. Mais un fond de la salle commune, se trouvai une étagère remplie de livres assez anciens. Je n'avais jamais vu personne y toucher. Décidant donc d'y jeter un coup d'œil, j'y trouvais par chance un livre, la grande histoire des gobelins du Ve siècle au XVIIe. Rédigeant , les trois quarts de mon texte, grâce au livre, il me suffisait de changer les tournures de phrases, en y incluant mes notes. Mon devoir fut terminé beaucoup plus vite que prévu. Le rangeant dans mon sac, je décida d'aller me balader dans la galerie des peintures magiques. Je n'avais jamais pris le temps de la visiter complètement car elle se trouvait sur le chemin de la salle des sortilèges. Bien sûr, il était interdit aux élèves de se balader la nuit dans la château, mais je savais que je ne réussirai pas à dormir, au pire j'aurais une retenue, ce qui n'était pas si terrible que ça. Retournant au dortoir des filles, je pris un jean, un tee shirt , et un gilet et m'habilla. Je pris également ma baguette magique posée sur ma table de chevet. Le trajet se fit sans incident et je puis entrer dans la galerie. J'observa alors le premier tableau, assise par terre contre le mur d'en face, ma baguette diffusant une faible lumière car je la tenait derrière mon dos pour ne pas réveiller les gens. Le premier tableau donc, représentait la rue principale de Prés au Lard, il y avait un ivrogne, assis sur les marches des trois balais, qui hoquetait dans son sommeil. C'est alors qu'une lumière qu'une lumière qui venait de la porte, m'éblouis. Une voix de femme demanda qui était là. Je ne savais pas quoi répondre a part "Moi !" ce qui ne serai guère intelligent. Je m'avança donc vers la lumière et découvris que la voix n'étais nulle autre que celle de la stagiaire de l'infirmerie.

J'avais aimé mes années à Poudlard, j'avais aimé la plupart de mes cours d'ailleurs mais je devais avouer que l'histoire de la magie ne m'avait pas passionnée. Bien qu'il y ait eu de très nombreuses altercations entre différentes espèces magiques ainsi qu'entre les espèces elle même, le cour n'était pas du tout intéressant - je me rappelle d'ailleurs d'un Serdaigle féru de guerre qui ne pouvait s'empêcher de somnoler durant ce cours là malgré la présence importante de guerre. Le professeur Binns ne donnait pas du tout envie d'étudier cette matière et beaucoup l'abandonner après les B.U.S.E., ce que j'avais fais avec un plaisir certain. Ainsi j'avais eu plus de temps pour les autres cours qui me serviraient bien plus comme les potions, les sortilèges et aussi le cour de défense contre les force du mal vu que la magie noire était bien plus présente à mon époque.

J'étais donc dans la galerie des peintures magiques pour calmer le jeu avec les esprits présents ici. Je savais lesquels étaient les plus influents et je n'avais pas besoin de réveiller tout le monde - surtout l'ivrogne dans une peinture d'une rue de Pré-Au-Lard par exemple. J'allais commencer à parler - et donc révéler des choses qu'aucune personnes du passé ne devaient savoir - quand j'entendis quelque chose de suspect. Je pointais donc ma baguette vers la personne en demandant qui c'était. Je n'eus pas de réponse verbale mais une adolescente avança. Elle ne portait pas l'uniforme de l'école et je ne pouvais donc pas savoir à quelle maison elle était. Je dirigeais ma baguette plus bas, ne voulant pas l'aveugler, et je lui posa une question :

- Que fais tu ici? Tu es sensée dormir à cette heure.

Elle n'avait pas l'air d'une première année et donc je pouvais retirer l'hypothèse comme quoi elle c'était perdue. Elle devait aussi être au courant du couvre feu.

- Tu t'appelle comment?

Demandais je ensuite pour savoir à qui j'avais à faire. J'aurais bien aimé demander aussi sa maison et son année mais cela aurait pris des aires d'interrogatoires. Quelques soit l'époque, les élèves ne suivaient pas le règlement visiblement. A l'époque de mes grands parents déjà ( j'avais entendu quelques histoires et pis il y avait les Maraudeurs à cette époque ), à l'époque de mes parents ( bien qu'aucun ne soit encore scolarisé ) et la mienne ( je n'étais pas une fille parfaite après tout ).

Elle baissa sa baguette et je puis la regarder sans être éblouis, je l'avais aperçu brièvement à la table des professeurs, mais je n'avais encore jamais eu affaire à elle car c'était la première année qu'elle avait rejoint les enseignants de Poudlard. L'apprentie infirmière avait de beaux cheveux blond, deux yeux bleus, ou verts peut être, et un joli visage, on aurait dit un ange. Elle devait sûrement faire sa ronde, pour sanctionner les élèves qui vagabondait la nuit dans le château, les élèves comme moi. Cependant la gentillesse se lisait sur son visage, lorsqu'elle me demanda ce que je faisait ici. Il fallait espérer qu'elle ne deviendrai pas comme McGonnagal ou Ombrage en vieillissant.

-Je n'arrivais pas à dormir…. Alors , euh, je suis venu ici.
J'espérais qu'elle me croirai, bien sûr c'était la vérité, mais je l'avais dit d'une manière assez étrange, peut être l'avait- elle remarquer? Je m'étais dit ne de pas en faire toute une histoire si jamais je recevais une sanction, mais vivant l'instant présent, j'aurais dû y repenser deux fois. Soudain l'ivrogne du tableau se mit à ronfler et malgré moi, je sursauta. Miss Belley me détailla quelques instant avant de me demander mon nom. Cette fois si j'en été sûr le retenue était pour moi, je me voyais déjà astiquer les bassins de l'infirmerie à l'huile de coude. Demain à la première heure, Rusard, ravi pourrait inaugurer mon << casier judiciaire>>. Je répondis d'une petite voix :

-Je suis Rose, Zeller, de Poufsouffle, lui précisai-je.