Alexandra C. Swan

Invité

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de votre petite tête !

Christensen Swan Alexandra
#Feat Sophia Bush

Nom : Christensen Swan
Nom d’emprunt : (Uniquement pour les gens du futur)
Prénoms : Alexandra
Age : 18
Date de naissance : 14/02
Lieu de naissance : Londres
Activité à Poudlard : Elève
Année/Maison : 7 ème à Serpentard

Magic In Your Boots_

Baguette : Bois de rose, ventricule de dragon, 30 cm
Animal de compagnie : Une chat, Salem
Epouvantard : sa mère
Patronus : Panthère noire
Particularité : (Nous nous réservons le droit de refuser trop de particularité, tel que les Vélanes, les Animagus et tout le tintouin ! Merci de ne pas en abuser…)

Options choisies : arithmancie et étude des runes
Notes des B.U.S.E.S : (A partir de la sixième année)

Botanique : A
Défense contre les Forces du Mal : O
Histoire de la Magie : E
Métamorphose : A
Potions : O
Sortilèges : O
Vol sur balai : E
Etude des runnes : A
Arithmancie : O

Get follow your road_

Si seulement j'avais su que la vie était ainsi. Le jour où j'ai poussé mon premier cri, jamais je n'aurais pu imaginer quel serait le chemin qui se traçait devant moi. Tout avait pourtant si bien commencer...La rencontre de mes parents fut très anodine, rien de bien extraordinaire. Ma mère, une Moldue de 21 ans à l'époque, avait décidé d'aller faire une ballade, un soir de pleine lune. Quant à mon père, celui-ci avait pris la même initiative. Londres n'était pas une petite ville, loin de là, mais ils s'étaient tout de même rencontrés. Leur premier contacte avait été une simple bousculade. Ma mère, perdue dans ses pensées, marchait sans faire vraiment attention où elle mettait les pieds. Mon paternel, lui, marchait d'un pas vif, encore énervé par la faute de précédents événements. Et paf. Ils s'étaient rentrés l'un dans l'autre. Mon père s'excusa, gentleman et séducteur invétéré oblige. Ils échangèrent alors quelques paroles, échangeant leurs prénoms, Heidi et Alexander. Décidant finalement de passer le reste de la soirée ensemble, tous deux se rendirent rendez-vous, au même endroit, le lendemain. Ce fut avec une grande impatience que ma mère se rendit à ce lieu, quant à mon père, c'était avec une certaine curiosité. Bien entendu, il savait très bien quel était le statut d'Heidi. Elle n'était qu'une simple Moldue. Voilà une relation qu'il n'avait encore jamais expérimenté. Et cela au grand bonheur de famille au sang si renommé pour sa pureté. Cependant, mon père ne put s'empêcher de constater que la présence d'Heidi lui plaisait énormément. Et réciproquement. Ce fut lors qu'un énième rendez-vous, lorsque leur relation avait prise une tournure sentimentale bien plus importante, que mon père prit l'importante décision de révéler sa véritable identité à ma mère. Celle-ci fut on ne peut plus sous le choc en apprenant les dons magiques que mon père possédait. Véritable aventurière, cette nouvelle ne lui fit cependant pas peur et ne freina pas les sentiments qu'elle éprouvait envers Alex. Si cela n'avait été que ça, leur relation aurait pu être une magnifique histoire, sans ombre au tableau. Malheureusement, il y en avait une, et pas des moindres. Car, effectivement, la famille d'Alexander n'aurait jamais accepté que leur héritier puisse ainsi bafouer tout ce qu'il avait construit et qui lui reviendrait un jour, étant l'aîné de la famille.

Les semaines et les mois passèrent. Jusqu'au jour où ma mère apprit à celui qu'elle aimait qu'elle attendait un enfant, que dans neuf petits mois, j'allais arriver. Mon père fut comblé de bonheur, à un tel point qu'il décida d'exposer la vérité, sa relation avec maman, au grand jour. Lorsqu'il apprit cela à mes grands-parents paternels, ceux-ci se mirent dans une rage des plus féroces. Allant même jusqu'à renier leur fils si celui-ci décidait de continuer cette relation et d'avoir un enfant qui ne représenterait que du dégoût à leurs yeux. Emporté par l'amour qu'il portait à ma mère, ce dernier décida de rompre tous liens avec les siens, voulant créer sa propre famille. Ce fut dans ce cadre que je vis le jour. J'étais un nouveau-né facile, ne créant pas trop de problèmes à mes parents. Jusqu'à l'âge de mes six ans, tout se passa extrêmement bien. J'étais gentille, généreuse, souriante, paisible. Mais ma vie prit un tournant auquel ni ma mère, ni moi, ne pouvions nous y attendre. Ma grand-mère paternelle réussit à reprendre contact avec mon père. Celui-ci, désirant renouer sur de bonnes bases avec elle, accepta, sans se douter de ce qu'il allait arriver par la suite. A chaque retour de ses visites chez sa propre mère, mon père ne revenait plus dans le même état d'esprit. Au fur et à mesure, il se révéla de plus en plus agressif, violent et avait une attitude d'écoeurement vis à vis de nous. A vrai dire, ma mère ne le reconnaissait pas. Sa violence laissait échapper des gestes brusques qui s'abattaient sur ma mère pour des petites disputes bien futiles. Quant à moi, il ne m'adressait plus la parole, ne m'accordant pratiquement plus le moindre regard. Les choses empiraient de jour en jour. Jusqu'au jour qui fut fatal. Celui où ses coups, d'une force bien trop importante, firent que ma mère ne put s'en relever. Plus jamais. Certes, je n'avais que six ans, et après avoir assisté à cette épouvantable scène, je compris avec une extrême certitude que mon père n'était plus le même. Le mot de ma pauvre mère, vivant en recluse par rapport au monde extérieur, passa pratiquement inaperçue. Ce fut à partir de ce terrible jour que mon destin changea subitement de direction. Ma petite vie tranquille et paisible était belle et bien terminée.

Les années passèrent, et je continuais de grandir. Je vivais maintenant dans le Manoir familial, en compagnie de mon père et de ma détestable grand-mère. J'avoue n'avoir jamais pu la supporter. Mais je sais que cela lui était totalement égal. A près tout, je représentais l'échec de sa famille, et plus particulièrement de son fils adoré. Elle me détestait tout autant que je pouvais la haïr. Mon père, quant à lui, ne m'adressa quasiment jamais plus la parole, pensant sans doute que j'étais une grossière erreur. Cela ne me dérangea pas le moins du monde, tout au contraire. Jamais je ne pus oublier ce qu'il avait infligé à ma mère. Pourquoi ne lui avait-il pas lancé le sortilège de la mort plutôt que de la briser par la force de ses propres mains ? A tout avouer, cette question reste sans réponse dans mon esprit. Bien que je ne pouvais supporter cette vie, j'avais décidé d'employer une attitude irréprochable. Au moins, je ne pouvais donner le bonheur à ma grand-mère de me trouver encore plus de reproches qu'elle n'en n'avait déjà. Ce fut avec un très grand soulagement que j'appris mon inscription dans l'école de Sorcellerie Poudlard. Mes pouvoirs s'étaient montrés une seule et unique fois : le jour de l'enterrement de ma mère, où je fis virevolter un trèfle à quatre feuilles au dessus de son cercueil. C'était alors avec un immense plaisir que je pus quitter cet infernal Manoir afin d'aller faire mes études. Je ne m'y plaisais pas particulièrement, mais c'était toujours bien mieux que si j'étais restée avec ce qu'il me restait de soit disant famille.

Bien que mon passé me fasse toujours souffrir, je fais toute mon possible pour passer au-dessus et ne plus le laisser dicter ma vie et mes réactions.

Behind the imaginary_

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