[fini] ~ Un endroit paisible à l'habitude

Le soleil s'était levé sur Poudlard et une agréable journée s'annonçait. Le ciel était bleu et l'air frais. Juste comme il fallait pour Mally. Ce matin, elle s'était levée aux aurores pour profiter d'un peu de calme. A partir de 7h30 du matin, il était impossible d'être tranquille dans le château ou le parc. Tous les élèves se réveillaient et Mally détestait devoir croiser un nombre incalculable de personne dès son réveil. Malgré qu'elle aimait être populaire, elle avait besoin de solitude quelques fois. Faire le point sur elle-même, sur ses relations familliales ou encore ses relations amicals, tout cela c'était important. Elle n'était pas une Foster pour rien! Compliquée, fière et brilliante.

Mally s'était donc levé tôt ce matin et s'était habillée et était sortie en jetant quelques sorts pour ne pas se faire remarquer. Elle avait traversée la moitié du château, s'était cachée derrière deux, trois colonnes pour échapper à Rusard afin de se rendre à son endroit favor: le Lac. Un endroit paisible à l'habitude. Elle s'était installée sur l'herbe à quelques mètres des fleaux et regardait l'horizon. Il n'y avait aucun bruit, c'était parfait. Elle repensa à tous les moments quelle avait passé avec Matthew, ici. Elle s'allongea et ferma les yeux. Profitant du moment présent. Sur d'être seule, elle n'aurait jamais imaginée qu'une autre personne avait eu la même idée qu'elle et allait bientôt la déranger.

Lysander remarqua la façon des plus insistantes que la fille portait sur elle, elle ne savait pas comment ni pourquoi elle faisait ça, enfin, elles s’étaient déjà vu dans la tour de serdaigle ! Cette fille la regardait comme si elle sortait tout droit d’un film de Spielberg, un célèbre . Lys n’était pas le moins du monde gênée par le regard de cette étrangère, bien au contraire, ça l’amusait. Les gens ne juge que par la couverture du livre, mais parfois, il faudrait essayer de livre le premier chapitre avant de juger… Apparemment, rien de ce que pouvait représenter Lysander sembla plaire à cette brunette au nez retroussé… finalement, ce qui gêna le plus Lys c’est quand son interlocutrice parla de sa mère,comme si cette dernière était une pestiféré ! Franchement, pour qui elle se prenait celle là ? S’il y a quelque chose qui pourrait vraiment l’énerver c’était exactement cela. Que l’on insulte ou l’on se moque de ses parents, de sa famille ou bien tout simplement et généralement des personnes qu’elle aime !

- Loufoca ? Pourquoi tu l’appelles comme ça ? Qu’est-ce que tu entends pas « ces gens là » ?! Normalement, les serdaigles, sont des personnes connues pour leurs intelligence,et les propose que tu tiens ne le sont absolument pas. ces gens là, c’est fou quand même, ici, nous sommes tous égaux, nous sommes sorciers à point c’est tout !

Comme à son habitude, Lysander ne gueulait pas, bien au contraire,elle restait calme, campant sur ses positions d’une manière assuré mais également rêveuse, son regard semblait illuminé par l’envie de parler et de comprendre la personne qui lui faisait fasse. De plus, il parait que les aigle bleu et bronze sont normalement des personnes dont leur sagesse est légendaire, et apparemment le choix peau c’était trompé il y a quelques années… a écouter les simples mots de cette simple fille, Lysander venait à se demander comment le choix peau pouvait ce tromper autant. Même sans la connaître on voyait bien que cette fille aurait dû aller à Serpentard, les verts et argents ne ce permettaient pas de traîner « avec ces gens là »… Bizarrement, la brune lui rappelait une serpentarde… de son époque, en 2020.Cette dernière n’avait rien à voir avec ce que sa maison prônait, elle était gentille et intelligente, elle était marrante et tolérante, bref, elle aurait été parfaite à Gryffondor, ou bien à Serdaigle… mais non, cela ne convenait pas au choix peau et parce qu’elle portait le nom d’une famille de mangemorts et son père était aux ordres du mage noir… on va dire que Callidora Flint avait eu la mauvaise chance de tomber dans cette famille, puis avec un père comme Marcus Flint, on pourrait se demander si parfois, le choix peau n’avait pas avalé la folie de Dumbledore lorsqu’il était encore en vie…

- En fait, tu t’appelles comment ?

Lysander narguait la jeune femme, bizarrement, elle était si prévisible, il ne fallait pas avoir la boule de cristal de notre chère folle professeur Trelawney pour comprendre comment elle agissait... tellement sur la défensive, elle était si...spéciale... si... menaçante si... énervante. Cette jeune femme était tout ce que Lysander n'aimait pas, froide, antipathique, bizarre. Elle se la pétait plus haut que son derrière, et cela, la petite blonde le détestait au plus haut point. La fille devant elle avait vécu moins ed chose qu'elle, elle se prenait pour qui, debout, la main dans sa robe comme si elle allait vous jeter un avada directement entre vos deux yeux. Face à ce genre de réaction, Lysander lâcha un rire, un rire qui sonnait comme « vas y ma fille, essaye de me lancer quoique ce soit, on verra laquelle de nous est la meilleure. » La fille de Luna Lovegood restait néanmoins calme, tapotant des doigts sur son bras en guise de... « j'attends »... C'était simple, la brune qui lui faisait face lui faisait... pitié, certes, c'est un mot compliqué, et difficile, dur même, mais qu'importe, toutes les personnes qui prennent sa mère pour une idiote la répugne au plus haut point. Mais pour Mally c'était autre chose, elle semblait... dérangée. Non pas dérangée comme peut l'être sa mère, un peu loufoque et rigolote, mais déranger quand même. Lys n'avait pas employé un ton méchant, ou du moins, son ton ne lui semblait pas comme tel, et cette fille prenait tout de travers, c'était...étrange !

Non mais pour qui tu te prends, toi? « Les Serdaigles sont des personnes connues pour leurs intelligence », tu insinues que je ne suis pas intelligente et que je ne mérite pas d'être à Serdaigle?
Ecoute-moi bien. Je suis la meilleure des quatrième années. J'ai des Optimales quasiment partout. C'est moi qui fait gagner des points aux Serdaigles pendant que des petits énergumènes comme Loufoca Lovegood en font perdre, en suivant Harry Potter et sa bande! Alors, « ces gens là », ne m'intéresse pas vraiment.

Ai-je dit cela ? Cela m'étonnerais fort. Je veux juste dire, que pour une personne qui se prends pour une personne intelligente, puisque cela se voie à ta façon de te comporter. Tu te prends pour mieux que les autres, tout simplement parce que tu as des optimal et que tu as une allure de fille fière et froide. Critiquer les autres me fait dire que non, même si tu as de bons résultats SCOLAIRE, tu n'es pas très intelligente. L'intelligence vient également par le respect d'autrui et ce que tu dis sur Luna, cette fille assez rêveuse mais également très intelligente, me fait donc dire que tu n'es pas prise dans la catégorie de personne que je qualifie d'intelligente. Rien que le fait que tu t'immisces dans mon espace vital actuellement en collant ton visage au mien comme si j'avais besoin de verre correctifs pour te voir clairement, me fait dire que non, tu ne vis pas de façon intelligente avec les autres.

Certes, Lys pouvait à présent passer pour une personne qui se la jouait, qui racontait tout en tas de conneries ou bien qui faisait la morale aux autres, mais cela lui importait peu. C'était cette fille là qui se prenait pour la petite miss-je-vaux-mieux-que-tout-le-monde qui la faisait sortir de ces gonds, pourtant bien scellés ordinairement. Luna entendit le nom de la jeune fille, Foster... Un nom bien commun, je vous l'accorde, mais qui, dans le monde sorcier voulait dire magie noire, mangemorts, et tout le tralala qui font d'eux des gens pas très fréquentable ni très apprécier. Du moins personne ne leur disait ce qu'ils pensaient en face, à près tout, la nature de l'homme n'était-il pas d'être des purs hypocrites ? Quoiqu'il se passe, cela ne plaisait pas à Lys. Elle restait assise, ne cédant pas à cette petite pimbêche qui voulait débuter un combat. Cela ne mènerais nulle part, et de toute façon, Lys doutait perdre face à cette fille, elle n'avait qu'à lui casser un ongle ou lui faire un sort de pousse dent pour qu'elle coure à l'infirmerie. Sa superficialité en prendrait un coup et cela lui permettrait de ne pas être PARFAITE pour le bal qui se préparait. Et Lysander rigolerait bien dans sa serviette de table. DES PUSTULES, voilà ce qui lui fallait... Non aller, Lys, soit gentille.

Mally Foster... Tout s'éclaire finalement. Je comprends tes idées arrêtés sur le fait qu'il puisse existé des gens mieux que d'autres. Vu ta famille, on ne peux pas dire que tu es une enfant volée. Néanmoins, ta soeur est sympathique parait-il, on peut croire que c'est pas une qualité familiale...

Lysander s'attendait à beaucoup de choses d'après l'air de la jeune femme, Mally de son prénom, tout d'abord, elle allait vouloir renverser la sauce à sa manière, pour paraître « intelligente » de plus les yeux noirs qu'elle faisait à Lys à cet instant laissait présager que la jolie blonde mettait la peste brune était à crans, Lysander n'était pas à l'aise d'ordinaire quand il s'agissait de mettre les gens dans leurs retranchements. Généralement, la blonde était plus à consoler ou défendre les autres plutôt que leur déclarer la guerre d'une façon aussi évidente. La plus vieille des enfants Dragonneau ne supportait pas qu'une chose dans sa vie, et pour cela elle serait capable de lancer des Doloris, à n'importe qui, sa famille était la chose la plus chère à ses yeux et voir cette petite poupée future mangemort critiquer sa mère, c'était tout simplement inconcevable. Si les yeux de Lysander pouvait tuer même en étant railleur Mally serait morte depuis le moment ou elle avait appelé Luna, Loufoqua. Cette petite peste n'avait pas l'air méchante, enfin au départ, car là, on aurait dit Bellatrix Lestrange sur les affiches que le ministère avait mis pour retrouver cette folle. Quand Mally se décompressa un petit peu, Lysander se mit à la narguer de plus belle, la regardant dans les yeux, se petit sourire narquois aux lèvres, baillant de temps en temps. Elle n'était pas douée pour la provocation, mais pour le théatre,c'était une vraie cheftaine, et là, elle se retrouvait personnage principal du grands tragédiens anglais et moldu, William Shakespeare ! Qui n'en avait pas rêvé un jour ?
Lysander – Mally, qui mettrait à terre l'autre la première ?
A voir le comportement au départ de leurs échanges un peu plus froid, Lys avait une pointe d'avance, et même si à présent, la brune semblait fière d'elle, la blonde n’avait pas dit son dernier mot. Et si l’autre pensait cela, c’est tout simplement pas parce qu’elle ne la connaissait pas. Abandonné une bataille ? Très peu pour elle.

- Alors selon toi, critiquer les autres prouve qu'on manque d'intelligence? - dit-elle dans un sourire. Mais si je ne m'abuse, tu viens bien de dire que tu n'aimais pas les personnes comme moi? Qui se croient mieux que les autres, froides, fière,
etc. Je crois que cela s'appelle « critiquer » non? Il faudrait peut-être respecter ses principes, avant de les imposer aux autres.

Et oui, mais voilà leur plus grande différence, c’est tout simplement parce que Lys n’avait pas dit qu’elle était intelligente. Elle n’était pas aussi présomptueuse, elle s’en fichait elle de son intelligence, du moment qu’elle faisait ce qu’elle voulait de sa vie. Cette serpentarde refoulé n’avait rien d’autre à faire que de se voir comme la meilleure, la plus grande la plus, bref elle quoi. Lysander ne cilla pas à sa petite remarque, l’autre devait se dire « échec et mat », et cela l’importait peu, au contraire, elle afficha un énorme sourire. Y a pas à dire, la brune l’a faisait marrer, qu’elle petite… pimbêche. Lysander se sentait d’humeur… joyeuse et joueuse !

- Bizarrement, contrairement à toi, tout le monde ne se dit pas intelligente. Tout le monde n’est pas aussi présomptueux que toi. Je t’expliquais mon point de vue sur l’intelligence, si tu te rappelles d’un moment ou j’ai osé dire cela, c’est que je devais avoir bu trop de jus de citrouille. Je peux te critiquer, tu critiques les autres, tu crois quoi, que parce que madame se croit mieux que la plupart des gens ici, on doit la laisser critiquer les autres sans rien dire. Sache ma petite, que je ne suis pas comme ça, bien au contraire. C’est juste marrant, tu m’amuses. Je te regarde et ça me fait rire, la main crispée, mais aucun courage pour la lever… Un rire sournois sortit de la bouche de la blonde.

Certes, là, elle pensait être aller trop loin. Mais bon, c’est laquelle qui avait commencé ? Pas la blonde en tout cas. Bien que cela lui déplaise, Lysander c’était levée, bizarrement avec une grâce qu’elle ne possédait pas ordinairement, cela la choqua un petit peu, généralement, son côté baroudeuse reprenait le pas et, elle aurait dû tomber sur son derrière, mais non, au contraire, elle était debout. Elle ne montra pas qu’elle était surprise mais se tint devant la jeune femme lui tenant tête. Ce n’est pas Lys qui reculerait même si la brune l’a dérangeait au plus haut point. Elle se sentait étrangement bien, sereine, certes, elle aurait préférée continuer de regarder les animaux et les plantes, mais bon, on n’a pas tout ce que l’on souhaite dans la vie. Et puis les mauvaises herbes sont également humaines, la preuve était devant ses yeux…

- Et, pardonne-moi, mais je ne vois pourquoi toi, tu aurais le droit critiquer ma famille. Et que moi je n'aurais pas le droit de critiquer, cette simple Lovegood.

Non mais cette fille devait vraiment être idiote, cela n’était pas possible, elle recommençait avec la mère de son adversaire directe, mais qu’est-ce qu’elle avait donc dans la tête ? C’pas possible !! Lys était tout simplement exaspéré du comportement de la pimbêche qui lui faisait face. Si seulement elle savait… si seulement elle pouvait comprendre que « cette simple Lovegood » était sa génitrice, était sa mère, son héro… Elle voulait faire taire cette petite pouffe aux couleur de sa propre maison, mais elle hésitait de la façon dont elle allait si prendre… simple sort, tel un furunculus, ou alors tout simplement un petit accident qui ferait tomber la poupée dans le lac, après tout, c’était la brune qui tournait le dos à l’étendue bleu roi, pas l’inverse… Cette option était tentante, mais bon, il n’y avait pas assez de monde autour d’elles pour que la honte s’acharne sur la poupée brune.

- Cette simple lovegood est beaucoup plus importante pour moi que peux l’être n’importe laquelle de tes connaissances ici. Crois moi, je connais des choses que tu ne peux imaginer. Et le pire c’est que tu ne te doutes de rien, regarde autour de toi, combien de personnes viennent d’arriver, de nulle part, comme par hasard,onze. Regarde chacun d’entre eux, regarde leur physique, leurs aptitudes, et apprends un peu plus à voir au-delà des apparences, creuse, cherche, si tu es si intelligente que tu le prétends, tu découvriras toute la vérité assez tôt… Mais t’avise plus jamais de critiquer Luna, ou Lorcan tant que l’on y ai devant ma personne, tu m’entends, jamais…

Première fois de sa vie que la petite Lysander se montrait menaçante, mais qu’importe, elle le disait à n’importe qui, la famille c’est sacrée.

-Oh et en fait, je ne critique pas ta famille, je te critique toi, bien que je n’apprécie pas les personnes qui sont aux ordres d’un certain mage, qui lui obéit et lui doivent fidélité,ces gens qui se servent d’autrui pour assouvir leurs fantasmes et leurs pulsions de morts. Je ne les critique pas ta famille, je me permets de donner ton opinion sur ceux qui servent un idiot de première et certes je dénigre ces petits sorciers qui aiment la magie noire. Seulement là, je parle de généralités pas de cas personnel, je connais une fille qui comme toi, à des parents mangemorts et qui, au fond, est une personne plus que bien, ayant un bon cœur, et qui n’hésite pas, limite à tourner le dos aux idées que lui inculquent ses parents, puisqu‘elle a une personnalité et un avis propre qu‘elle a su se forger grâce à ses propres expériences...

Lysander se disait que parfois elle ferait mieux se taire plutôt que de commencer des monologue les matins très tôt…